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L’image, captée par une caméra de RTL Sport, a fait le tour des réseaux et des plateaux de télévision. La mine renfrognée de Kevin de Bruyne, et son fameux "Ik stop ermee", ont laissé la place à une multitude de suppositions.
De Bruyne a-t-il réellement l’intention de lâcher les Diables alors que 5 jours plus tôt, en interview, il promettait de continuer jusqu’au Mondial 2026 ? Il faut raison garder, et mettre, pour l’instant, cette réaction à chaud de De Bruyne sur le compte d’une frustration générée par la piètre prestation des Diables en France… Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le capitaine des Diables fait preuve d’un trop plein d’impulsivité. Sur les terrains de Premier League, avec son club de Manchester City, il a directement retrouvé le sourire.
Son club est déjà seul en tête en Angleterre… et ce soir, il reçoit l’Inter en Ligue des Champions pour un remake de la finale d’il y a deux ans. Sur le papier, le nouveau format de la Ligue des Champions nous promet plus de suspense et de matchs à enjeux. Ce sera tout bénéfice pour les Diables et les joueurs belges. Ils sont nombreux à s’élancer à l’assaut de cette nouvelle formule.
Des joueurs comme Charles De Ketelaere, Amadou Onana, Youri Tielemans, ou encore Lois Openda devront profiter de cette compétition et de ces matchs de très haut niveau pour élever davantage leur niveau de jeu. Car il faut bien le concéder : quand la marche s’élève en équipe nationale, ils ont parfois perdu pied… Peut-être certains Diables Rouges se voient-ils déjà trop beaux, trop forts ? Cette saison de Ligue des Champions doit les amener à l’idée qu’il reste encore beaucoup de travail.
Doku doit franchir un palier
Un Diable Rouge qui sera très certainement attendu cette saison est Jeremy Doku. Le Citizen en est conscient. Il me le disait la semaine dernière en interview : "Mon objectif cette saison est d’améliorer, notamment, mes stats personnelles". On ne peut qu’être d’accord avec lui.
L’an passé, en Premier League, il a joué 29 matchs. Ses stats ? 3 buts et 10 passes décisives. Sa vitesse et ses dribbles doivent amener davantage de danger. On l’a vu contre la France : parfois, face à deux joueurs, Doku a tendance à un peu se perdre dans des efforts qui finissent par être vains.
