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Le tournoi ATP d'Anvers bat son plein toute cette semaine avec, ce samedi, les demi-finales. Mais comment ce tournoi se déroule-t-il en coulisses ? C'est ce que révèle l'Instant Sports de ce samedi.
Un tournoi diffusé dans des dizaines de pays, avec des noms bien connus sur la planète tennis, c'est l'attirant programme de l'ATP 250 d'Anvers.
Depuis lundi, le tournoi belge bat son plein et arrive désormais au stade des demi-finales.
Le chef d'orchestre, c'est Dick Norman. L'ancien tennisman belge est le directeur du tournoi et s'assure que tout se passe au mieux avant, pendant et après l'événement. "On a une bonne équipe", se réjouit-il. "Tout le monde a beaucoup d'expérience et ça va de mieux en mieux". En tout, 400 personnes travaillent au bon déroulement du tournoi.
Classé "ATP 250", le tournoi d'Anvers offre 250 points au classement mondial et un chèque de 104 985 euros au vainqueur. Le budget du tournoi, lui, s'élève au total aux alentours de 2,7 millions d'euros.
"On doit quand même négocier avec les joueurs pour les faire venir", reconnait Dick Norman qui sait que la récompense financière permet souvent de convaincre les têtes d'affiche. "Le prize money augmente de 4 à 5 % tous les ans".
Le financement du tournoi se base sur trois piliers : les sponsors, les droites télés et les billets d'entrée que paient les spectateurs. Cette année, 30.000 personnes sont attendues dans les gradins tout au long de la semaine.
Si le tournoi se déroule à Anvers, il concerne bien toute la Belgique. Dans l'équipe des cordistes, ceux qui préparent les cardages des raquettes, on retrouve un Carolo : Nicolas. C'est la troisième fois qu'il officie pour le tournoi d'Anvers et il prépare jusqu'à 32 raquettes par jour. Un travail minutieux où l'erreur n'est pas permise, car elle mettrait les joueurs en difficultés pendant leurs matchs. "Ils ont quelques exigences pour éviter la perte de tension (dans le cordage, ndlr), mais sinon ils ne sont pas très difficiles", raconte-t-il.
Et les champions ne sont pas toujours sur le terrain, mais parfois dans les tribunes, à l'instar d'Arnaud De Lie, le champion de Belgique de cyclisme sur route. "Tu vois la force, la régularité et aussi le mental qu'il faut avoir", admire le Taureau de Lescheret.
Pour les joueurs belges, comme Zizou Bergs, ce tournoi a une saveur particulière. Celle de jouer devant leur public, leurs amis, leurs familles. "Ça me met une pression que j'aime. Elle me donne un boost. Ça me permet d'être à 100% dedans", savoure Bergs.
Le tournoi pourrait évoluer dans un futur proche. Le contrat qui le lie à la ville d'Anvers arrive à échéance. Parmi les pistes évoquées, un déplacement à Bruxelles est envisagé.