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Ce vendredi a été marqué par le départ d'Olivier Maingain, l'ex-président de DéFI et figure emblématique du parti. L'actuelle présidente, Sophie Rohonyi, a réagi à ce départ soudain. Pour rappel, c'est l'annonce du MR d'inviter les présidents de partis à la table des négociations du futur gouvernement bruxellois qui est à l'origine de ce départ.
La présidente de DéFI, Sophie Rohonyi, a réagi ce samedi au départ d'Olivier Maingain, ex-président et figure emblématique du parti. Ce dernier a annoncé sa décision ce vendredi sur le réseau social X, critiquant directement la présidente et contestant l’intervention des partis nationaux dans la formation du gouvernement bruxellois.
"Constatant que Mme Sophie Rohonyi s’inscrit dans la dépendance du MR en acceptant sa logique de placer les négociations bruxelloises sous le contrôle des partis nationaux, je considère qu’elle ne défend plus l’autonomie de la Région bruxelloise. En conséquence, je quitte DéFI. Je ferai part de mon projet de refonder le parti dans la fidélité aux convictions que j’ai toujours portées, avec de nombreux militants et électeurs. Je lancerai un appel en ce sens dans les prochains jours", a-t-il déclaré.
Un certain soulagement
De son côté, Sophie Rohonyi estime que ce départ intervient au mauvais moment. Bien qu’elle regrette la décision, elle y voit également un aspect positif : "Je prends acte de la décision unilatérale et sans concertation prise par Olivier Maingain. Je la regrette, mais en fin de compte, c’est un certain soulagement que je ressens aujourd’hui."
Elle ajoute : "Olivier Maingain n’acceptait pas la ligne adoptée par la nouvelle présidence, qui est pourtant soutenue par les militants et le bureau du parti. Je n’ai fait que défendre ce que DéFI revendique depuis des années : une grande concertation entre les partis francophones pour se mettre d’accord sur l’avenir de Bruxelles. Et surtout, établir des lignes rouges pour protéger Bruxelles du chantage institutionnel exercé actuellement par les nationalistes flamands."