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Stéphane Lievens est un passionné de stades de football. Ce Bruxellois en a déjà visité plus de 2.000 dans le monde entier, mais il garde un sentiment particulier pour des stades belges historiques, mais oubliés du grand public. Petit tour en trois étapes.
Étape 1: Watermael-Boitsfort
Pour la première étape, Stéphane Lievens, passionné de stades de football, nous donne rendez-vous à Watermael-Boitsfort, dans une enceinte de 42.000 places ayant accueilli les rencontres du Racing Club de Bruxelles. L'enceinte vit aujourd'hui au rythme de l'athlétisme et de matchs de football provincial. "Il est resté dans son jus", constate Stéphane Lievens en voyant, par exemple, la mousse qui garnit aujourd'hui les gradins.
Étape 2: Uccle
Pour la deuxième étape du parcours, arrêt à Uccle, au stade du Vivier d'Oie. Le structure date de 1904 et dispose de 1.000 places assises. C'est là que les Diables Rouges ont disputé leur premier match international face à la France, score final: 3-3. "Les présidents Belges, Français et Anglais, parce que l'arbitre était anglais, étaient dans la tribune et ont décidé en 1904 de créer la FIFA", raconte Philippe De Putter, ancien administrateur du Hockey Royal Racing Club de Bruxelles.
La tribune est classée au patrimoine belge par les monuments et sites de la région bruxelloise, mais est aujourd'hui interdite d'accès aux supporters du club de hockey local pour des raisons de sécurité. "C'est essentiel de le préserver", selon Stéphane Lievens. Une rénovation de la tribune est d'ailleurs prévue pour un million et demi d'euros. "Il y a une première phase qui va être structurelle, toiture, piliers, structure des murs. Et une deuxième phase qui sera sans doute durant l'été où ce sera les finitions: banquettes, escaliers, ...", explique Philippe De Putter.
Étape 3: Saint-Nicolas
La dernière étape de ce parcours mène à Saint-Nicolas, au stade de Bureaufosse. Il vit à l'ombre de Sclessin, son voisin du Standard et a été construit en 1960. Capacité: 13.000 personnes. Il est surnommé le "chaudron de la sorcière". "Il a vraiment l'architecture des stades anglais, à l'ancienne, proche du terrain, avec un toit typique des vieux stades", observe Stéphane Lievens.
Ces enceintes oubliées constituent aujourd'hui des mémoires du football.