Accueil Sport Tous les Sports Autres Sports

Le rugby à 7, une discipline dans laquelle la Belgique espère s’illustrer aux prochains JO: "Il y a énormément de renversements pendant un match"

En vue des prochains JO de 2028, qui se dérouleront à Los Angeles, la Belgique espère qualifier son équipe nationale féminine de rugby à 7. Une discipline qui mêle adresse, puissance et esprit d'équipe.

Ce sera l'une des prochaines ambitions du Comité Olympique et Interfédéral Belge : qualifier l'équipe nationale féminine de rugby à 7 pour les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.

À noter que, contrairement au rugby traditionnel, le rugby à 7 ne comporte pas 15 joueuses dans une équipe, mais 7. Le terrain, quant à lui, a les mêmes dimensions. De plus, si les passes se font toujours vers l’arrière, les transformations sont effectuées comme des drops, avec le ballon qui doit rebondir une fois sur le sol.

Cela donne au sport un côté spectaculaire, au point de lui valoir le surnom de "rugby champagne". "Il y a énormément de renversements pendant un match. Tout peut se passer", explique Ambre Collet, joueuse de l’équipe nationale de rugby à 7.

Parmi les autres différences entre les deux disciplines, on note la durée des matchs : 2 mi-temps de 40 minutes pour le rugby à 15 contre 2 mi-temps de 7 minutes pour le rugby à 7. Autre contraste : le temps de course parcouru par minute de jeu, avec une cinquantaine de mètres au rugby traditionnel contre une centaine au rugby à 7. 

Médaillée d’argent au dernier championnat d’Europe, notre équipe nationale féminine vise une qualification pour les Jeux Olympiques de 2028. L’une des conséquences de cet objectif est la professionnalisation de l’encadrement de l’équipe. Margaux Stévins, membre de l’équipe nationale, précise : "Au niveau médical, sportif, psychologique aussi. Au niveau performance également, où les exigences ont augmenté".

Pour répondre aux exigences physiques de la discipline, les joueuses effectuent une grande partie du travail en salle de musculation. Parmi les priorités : le renforcement de la nuque et des muscles du genou.

Il s’agit d’une formation complète visant à faire des joueuses de véritables athlètes. "Il y a la partie endurance, la partie vitesse, la partie force et puissance. Il faut vraiment travailler tous ces aspects, ainsi que la protection des joueuses. En salle de musculation, nous faisons tout notre possible pour que les joueuses soient prêtes à subir des impacts", explique Margaux Lalli, préparatrice physique. 

Sur le terrain, cette bonne condition physique doit permettre aux joueuses de mettre en avant leur individualité au service du collectif, tout en développant un jeu plus offensif et spontané. À côté de cela, rassembler l’équipe lors de stages permet aux joueuses de mieux se connaître, chacune ayant son propre parcours. 

Pour mener l’équipe et s’assurer de bien se faire comprendre par les joueuses, Emiel Vermote, le coach, fait ses discours en plusieurs langues. Son approche combine le travail sur le terrain, mais aussi et surtout l’installation d’un esprit de groupe. "C’est vraiment cette connexion humaine qui est créée, non pas par un entraînement et des exercices, mais en passant du temps ensemble".

Pouvoir compter sur l’autre, c'est cette valeur qui doit permettre à notre équipe de transformer son essai et de décrocher son ticket olympique.

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous