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On le pratique en mer, sur des lacs ou sur un canal comme celui de Bruxelles. L’aviron est un sport nautique de glisse qui connait, tous les 4 ans, un regain d’intérêt grâce aux Jeux Olympiques. Accessible dès l’âge de 12 ans, ce sport très complet physiquement permet aussi de découvrir de nombreux paysages méconnus de notre pays.
L'aviron est un sport qui nécessite de la puissance physique, mais aussi de l'équilibre. "C'est un sport qui utilise énormément de muscles donc ça va travailler beaucoup les jambes surtout mais aussi le dos, les bras, les abdominaux aussi, c'est vraiment très complet". "L'équilibre se trouve avec les avirons, c'est pour ça en fait qu'ils sont aussi longs, c'est pour avoir un bon levier", expliquent Anna Foch et Chloée Maes, deux rameuses.
Les rameurs ont les pieds attachés à l'intérieur du bateau et ne portent pas de gilet de sauvetage. Un système de sécurité spécial a donc été installé à l'intérieur de l'embarcation. "Il y a un système de quick release qui est une mesure de sécurité sur tous les bateaux qui permet en un seul geste de se retirer des chaussures et d'enlever tous nos scratchs" Donc vous n'avez pas de risque de vous retrouver avec la tête sous l'eau et le bateau en surface? "Ça peut arriver mais on peut très facilement, rapidement s'en dégager et c'est pour ça qu'on a cette mesure de sécurité", répond Chloée Maes.
La discipline compte un millier de pratiquants en Fédération Wallonie-Bruxelles et a du mal à se défaire d'une certaine image. "On associe ça à l'Angleterre, à l'université en Angleterre et au côté un peu bourgeois alors qu'en fait c'est un sport assez accessible", déplore Chloée Maes.
Dans le club de Bruxelles, par exemple, il faut compter 170 euros pour un étudiant et 250 euros pour un adulte pour bénéficier des bateaux et des entraînements six fois par semaine. Malgré tout, le sport reste peu médiatisé, mais connaît un regain de popularité tous les 4 ans, lors des Jeux Olympiques. "C'est comme ça tous les quatre ans on va dire. Nous on sait que notre sport est plus demandé à l'issue des JO, pourquoi? Parce qu'on en voit", constate Olivier Olbregts, président et entraîneur principal de l’Union Nautique de Bruxelles.
Lors des JO 2024 à Paris, le Belge Tim Brys a terminé quatrième de l'épreuve de skiff.