Partager:
Le hockey sur glace gagne en popularité dans notre pays, mais affiche aussi l'image d'un sport dangereux. Pourtant, tout est mis en oeuvre pour assurer au maximum la sécurité des joueurs. "Ce n'est pas juste de la barbarie, beaucoup de personnes voient le hockey sur glace comme ça, ce n'est pas le cas. Nous on leur apprend à jouer avec du physique et du contact, mais proprement", argumente d'ailleurs Gaëtan Martin, le coordinateur des équipes de jeunes des Bulldogs de Liège.
Les contacts font évidemment partie du jeu, mais cela n'effraie pas Troy Passingham, le gardien de but de l'équipe des Bulldogs de Liège. "Je n'ai jamais eu peur pendant un match. Parfois, vous prenez un coup douloureux, ce n'est pas agréable, mais je n'ai jamais eu peur, sauf peut-être au début quand j'étais petit. J'ai confiance en mon équipement".
Malheureusement, en octobre dernier, un hockeyeur américain est tragiquement décédé, le cou tranché par une lame de patin. "Ce sont des lames très coupantes qui sont affûtées toutes les semaines". La fédération internationale a donc décidé de renforcer les règles de sécurité. "Dès la saison prochaine, nous serons tous obligés d'avoir un protège cou", explique Jean-Pierre Bourdouxhe, team manager des Bulldogs de Liège.
Plus surprenant peut-être, les bagarres sont autorisées, mais avec des limites et des sanctions si nécessaire. "Quand il y a des bagarres, on reste debout et dès qu'il y a une personne qui tombe par terre, on le laisse", tente de rassurer Jordan Paulus, joueur des Bulldogs.
Quoi qu'il en soit, avec ses 2000 affiliés, le hockey sur glace essaye de se faire une place, dans l'ombre du hockey sur gazon, bien plus populaire en Belgique.