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Le cheerleading est un sport qui nous vient tout droit des États-Unis et qui s'est popularisé via les séries télévisées et différents sports comme le basket. La pratique n'en est qu'à ses balbutiements en Belgique.
Le cheerleading est un sport qui demande de la précision, de la synchronisation, du gainage, mais aussi... du sourire. "Même s'il y a un déséquilibre en-dessous, on ne doit pas le montrer, il peut être un peu crispé parfois, mais on essaie que ça reste naturel et de ne pas le faire paraître", explique Eléonore Melin, membre des UCLouvain Wolves Cheerleaders.
Et parmi les 26 étudiants qui composent l'équipe universitaire, on retrouve 7 garçons. La mixité tend à se développer dans le cheerleading, mais le sport garde une image très féminine. "J'avais des appréhensions, mais après, je me suis renseigné et je sais que la plupart des équipes aux États-Unis ont une majorité d'hommes, du coup, je me suis dit que c'était juste moins connu en Belgique", note Kevin David, membre des UCLouvain Wolves Cheerleaders.
Plus globalement, la discipline essaie de se défaire de tout un tas de stéréotypes et préjugés. "Les gens ne se rendent pas forcément compte que c'est une discipline, que ça demande de l'entrainement, de la rigeur, ... Les gens ne comprennent pas forcément, mais bon, c'est un nouveau sport", relativise Solène Wuytens, membre du groupe "We are cheerleaders".
Au total en Belgique, la fédération est composée de 1.500 membres répartis dans 26 clubs différents. La discipline est reconnue comme sport olympique, mais attend toujours de faire son entrée aux Jeux.