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Né dans les années 90 en banlieue parisienne, le parkour est un sport qui allie souplesse, puissance, agilité et explosivité. Le but ? Franchir des obstacles urbains, pour le plaisir de se sentir libre. "Tout le monde peut s'exprimer, on fait ce qu'on veut. Tant que personne ne se blesse. Tout le monde fait attention à soi et aux autres", explique Nathan Culot, un adepte du parkour, "quand je fais des sauts, je me sens voler comme un oiseau", ajoute André Campilho, également adepte du sport.
Quand on fait du parkour, la chute est possible, l'important est de connaître ses propres limites. "Si on n'a pas la forme, il faut faire attention et être encore plus à l'écoute de son corps. C'est là que se crée une communauté, on apprend à se connaître davantage et on sait à quel moment encourager quelqu'un, et à quel moment lui dire de se calmer. On envisage toujours une chute, on essaie même de la visualiser. C'est ce qui nous permet d'analyser correctement notre environnement", déclare Tarek Saghrou, président du Brussels Parkour School.
Mais avant de franchir tous ces obstacles, un travail en salle est nécessaire afin de s'entrainer à faire les mouvements, mais aussi à contrôler sa peur. "À chaque nouveau saut, bien sûr qu'il y a une partie de peur, mais c'est aussi ce qui est beau de réussir à surpasser cette peur".
Bref, pratiquer le parkour, ça ne s'improvise pas, avant de franchir les plus gros obstacles urbains, un travail mental et physique est primordial.
