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Le Poull-Ball est un sport novateur, créé de A à Z par un jeune belge. Il y a 15 ans, le projet n'en était qu'à ses balbutiements. Aujourd'hui, la discipline s'exporte et devient populaire. De quoi réjouir les enfants qui découvrent une discipline nouvelle.
Prenez deux équipes mixtes, une balle de 55 cm de diamètre et installer sur un terrain de basket deux cubes multicolores pour cible. Voilà, vous jouez au Poull-Ball. La seule obligation ? Faire 3 passes avant de tirer. Mieux encore: le joueur peut marquer des deux côtés, sur les deux cibles.
Mais alors d'où vient ce fameux sport ? Et bien de Belgique ! L'idée est venue de François Poull, qui a donné son nom à sa discipline. Une idée qu'il a pris le temps de développer à fond. "C'est trop cool, tout le monde s'amuse", se réjouit celui qui, il y a 15 ans, ne s'attendait pas à avoir son propre sport. Un soir dans sa chambre, Francois et un copain créent ce nouveau sport. L’étudiant en éducation physique écrit les règles de la discipline.
Un succès international
"Je me souviens qu'à l'époque, j'ai envoyé le mail à 6 personnes : des coachs, des kinés, des professeurs d'éducation physique. Je leur disais regardez, j'ai inventé un nouveau jeu, dites-moi ce que vous en pensez. C'était tout à fait nouveau, ils ne s'y attendaient pas trop", nous raconte François, interrogé par Serge Vermeiren. Et le succès est là. Aujourd’hui il se pratique dans 1200 écoles à travers le monde. Ses compétences sont reconnues officiellement par les enseignements belges, français et canadien, pour le travail de la motricité, de la condition physique ou encore de l'expression gestuelle et motrice.
Le Poull-Ball, un sport simple et efficace. En quelques minutes, les enfants appliquent les règles et trouvent leur bonheur. "J'aime bien, parce qu'il faut beaucoup courir", raconte un jeune joueur. "C'est chouette de faire un mélange de filles et de garçons", embraye une autre joueuse. Le Poull-Ball s’exporte et se pratique dans 17 pays, principalement en Europe. Mais aussi sur le continent américain, dont le Brésil et l’Argentine. Au Canada, la discipline se pratique même sur la glace.
Si le poull-ball n’est pas subsidié par l’Adeps, il permet à Francois d’investir dans le développement de sa discipline. Une demande de brevet a d'ailleurs été formulée. Il a même créé un premier maillot pour une possible future équipe nationale. En attendant peut-être un jour, la création d’une fédération et l’organisation d’un championnat.