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Rares mots de Gérard Depardieu en marge de son procès: l'acteur se dit "fatigué"

Ce jeudi est le quatrième jour du procès de Gérard Depardieu, poursuivi pour agressions sexuelles. 

Il marche dans le hall du tribunal correctionnel de Paris, accroché au bras de son garde du corps. Gérard Depardieu a soufflé ses premiers mots à la presse ce jeudi, au quatrième jour de son procès pour agressions sexuelles pendant le tournage du film "Les Volets verts", en 2021.

Alors qu'il retournait en salle d'audience, Gérard Depardieu a répondu à l'une des journalistes présentes sur place, lui demandant comment il se sent. Avec un regard fugace, l'acteur des Valeuses répond qu'il est "fatigué". C'est le premier mot qu'il adresse aux médias dans le cadre de ce procès très suivi. 

L'acteur nie les faits  

Au cours de l'audience, Gérard Depardieu a admis avoir "attrapé les hanches" d’une plaignante pour éviter de glisser, mais a insisté sur l’absence d’agression, qualifiant les témoignages de "mensonges".

L'acteur nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés, indiquant qu'il n'était "pas un toucheur ni un violeur". Il a également lâché "À 76 ans, je n’ai pas envie de peloter une femme", rejetant toute intention sexuelle dans les contacts allégués.

Depardieu a comparé les accusations à une "enquête de police bâclée" et dénoncé des "méthodes staliniennes" de la part du parquet, selon son avocat Jérémie Assous.

 

Parfois confuses, les interventions du comédien ont mêlé digressions sur le tournage des Volets verts et critiques envers les médias, qu’il accuse de participer à une "terreur" médiatique.

Peine requise 

Une peine de 18 mois de prison avec sursis, assortie d'une période probatoire étendue à trois ans, a été requise jeudi à l'encontre de Gérard Depardieu.

Le procureur a également demandé une amende de 20.000 euros, l'indemnisation des parties civiles, une obligation de soins psychologiques, une peine d'inéligibilité de deux ans et l'inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
 

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