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De nouveaux coups de feu ont été tirés à l'entrée de la station Clemenceau, à Anderlecht. Une personne est décédée. Le bourgmestre d'Anderlecht et le ministre fédéral de l'Intérieur sont descendus sur place.
De nouveaux coups de feu ont été tirés samedi soir vers 21h30 à l'entrée de la station de métro Clémenceau, à Anderlecht. Une personne a perdu la vie, un homme de 19 ans, vraisemblablement. Les auteurs ont pris la fuite et sont toujours activement recherchés.
Le bourgmestre d'Anderlecht s'est rendu sur place dans la soirée. Il est en colère contre ces actes de violence qui ne cessent de se répéter. "C'est incroyable qu'on mette des forces conséquentes sur le terrain pour justement contrôler et sécuriser les quartiers et que malgré tout il y a encore des tirs. Donc, ça confirme le fait qu'il faut que la réponse soit autre que simplement occuper le terrain, mais une réponse judiciaire par rapport aux salauds qui contrôlent ce trafic", s'est-il exprimé.
Par réponse judiciaire, Fabrice Cumps parle "d'enquêter, identifier qui sont les donneurs d'ordre et les sanctionner lourdement."
La peur doit changer de camp
Le nouveau ministre fédéral de l'Intérieur, Bernard Quintin, est aussi descendu sur les lieux samedi soir. Il se dit préoccupé par la situation. "La présence est renforcée, je tiens quand même à le dire, il y avait une présence policière. Et malgré tout, il y a eu cette attaque, de nouveau, je pense à la Kalachnikov, si c'est confirmé. C'est non seulement inacceptable, mais préoccupant", a-t-il dit.
S'il s'est rendu à Anderlecht ce samedi soir, c'est pour "envoyer le message extrêmement clair que ça n'est pas acceptable et que nous allons prendre d'autres mesures", promet-il. Bernard Quintin dit être en contact avec le Premier ministre Bard de Wever pour "voir quelles sont les mesures que nous pouvons prendre pour vraiment avoir un plan et que la peur change de camp."
"Il faut qu'on aille plus loin", assure le ministre fédéral de l'Intérieur, avant de poursuivre: "Je tiens à saluer quand même l'engagement et le travail des forces de police qui sont là, dans des conditions qui ne sont pas simples, qui sont dangereuses, je parle des conditions météorologiques aussi, qui ne sont pas évidentes, mais manifestement ça ne suffit pas pour faire changer la peur de camp, donc il faudra prendre d'autres mesures (...) Il est vraiment important qu'on travaille sur le sujet."