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Les négociations sur la réforme des allocations de chômage en Belgique font émerger des propositions controversées. Selon L'Echo, un projet de texte du ministre de l'Emploi, David Clarinval (MR), envisage de ne plus assimiler certaines périodes d'inactivité, comme les congés de maternité et les périodes d'incapacité de travail, pour le calcul des droits au chômage.
Actuellement, certaines périodes d'inactivité, comme l'incapacité de travail pour maladie ou le chômage temporaire, sont assimilées à des périodes d'occupation. Cependant, selon le projet de texte que L'Echo a pu consulter, cette situation pourrait changer.
Le texte en discussion propose de ne plus assimiler les périodes couvertes par l'assurance-maladie (Inami). Cette mesure concernerait les incapacités de travail au-delà du premier mois de salaire garanti, y compris les accidents de travail ou les maladies professionnelles.
Le congé de maternité, de paternité et d'adoption serait également concerné. De même, le chômage temporaire ne serait plus pris en compte dans le calcul des droits au chômage. Selon L'Echo, ces différents cas de figure entraîneraient à l'avenir une prolongation de la période de travail prise en compte pour l'ouverture éventuelle des droits au chômage.
"Cela signifierait potentiellement que de jeunes travailleurs licenciés suite à une période de maladie se retrouvent sans droit au chômage", glisse un initié, toujours selon le journal.
Autres points de la réforme
Par ailleurs, L'Echo révèle que le projet de loi prévoit une augmentation des allocations de chômage en début de période, conformément à l'accord de gouvernement, suivie d'une diminution plus rapide, dans le but d'inciter les demandeurs d'emploi à retrouver rapidement un emploi. Le plafond des allocations serait également augmenté pour les personnes qui touchaient un salaire plus élevé que le salaire médian.
