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Le vote sur les recommandations de la première Commission délibérative wallonne aura lieu le dimanche 25 février. Dimanche, ses membres ont esquissé différentes recommandations sur la modèle de participation à envisager en Wallonie lors d'une journée complète de travaux au parlement de Wallonie, une étape déterminante de ce processus participatif.
Depuis le 15 octobre dernier, 30 citoyens tirés au sort et 10 députés régionaux travaillent ensemble sur la manière d'impliquer les Wallonnes et les Wallons dans la prise de décision de manière permanente, en s'inspirant notamment du dialogue citoyen existant en Communauté germanophone, qui procède par tirage au sort.
Les participants s'étaient déjà réunis à trois reprises pour s'informer, échanger et délibérer.
Dimanche, ils ont élaboré leurs premières recommandations, accompagnés de plusieurs experts, dont Anna Stuers, garante du processus de Dialogue citoyen permanent au parlement germanophone, le constitutionnaliste Francis Delpérée, le philosophe Edouard Delruelle et le journaliste Arnaud Ruyssen.
Parmi les recommandations sur la table, la place et la représentativité des commissions délibérative a été largement évoquée. Afin d'augmenter la participation, la mise en place de mesures facilitatrices (plages horaires accessibles, mise en place d'un "congé démocratique" ou encore un jeton de présence) a été abordée. La place des élus dans le dispositif a aussi été discutée, tant lors de la délibération que lors du suivi des recommandations a posteriori. La possibilité de soumettre les recommandations à une consultation populaire a aussi été mise en avant.
Plusieurs participants ont aussi estimé que ce type de commission n'était pas pertinent pour prendre des décisions à court terme, mais bien pour les décisions de long terme, notamment sur le plan des valeurs.
Enfin, un sous-groupe a aussi suggéré de demander aux citoyens, le jour des élections, quelles thématiques devraient être abordées prioritairement par les assemblées élues.