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Les syndicats l'avaient annoncé, tous les secteurs d'activité ont été concernés par un mouvement de grève ce lundi. Peut-on chiffrer l'impact de cette mobilisation sur l'économie belge?
Les secteurs de l'industrie, du commerce et le secteur public ont été touchés par la mobilisation de ce lundi. Entre les zonings, les magasins et autres institutions de soin, on peut dire qu'il y a eu une vingtaine d'actions dans chaque province belge. Le Hainaut et la province de Liège ont été particulièrement concernés.
Peut-on estimer le coût d'une journée de grève comme celle-ci? C'est assez compliqué, mais partons du montant suivant 600 milliards d'euros. Ce sont l'ensemble des richesses qui sont produites chaque année en Belgique. Si vous divisez ça par 365, pour avoir le chiffre sur une journée, l'impact sur l'économie est d'1,5 milliard d'euros.
Si on considère qu'une entreprise sur cinq a connu des difficultés à tourner normalement à cause de la grève, on obtient un montant autour de 300 millions d'euros.
Personne ne se mouille
Parler de 300 millions d'euros d'impact, ce n'est qu'une estimation. Personne ne se risque réellement à donner un chiffre. À notre micro, la directrice générale de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) dit que ça coûte cher, mais ne dit pas combien. "L'impact sur l'économie est vraiment désastreux. Ça coûte des centaines de millions d'euros. En plus, on est confrontés à la crise économique (…) La productivité est en baisse depuis trois ans. À un moment, il faut accepter qu'on doive faire des réformes. On doit penser aux futures générations", avance-t-elle.
Et après?
Que cela coûte ou non, les syndicats ont déjà prévu toute une série d'actions. Dès la semaine prochaine, les services seront perturbés du côté de la SNCB. Le 8, le 15 et le 22, donc, tous les mardis d'avril. Dans les écoles, trois jours d'actions sont prévus du 7 au 10 avril. Et puis, une nouvelle mobilisation nationale est déjà planifiée le 29 avril prochain.
