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Le duel entre Bruges et le Standard était lui aussi au coeur des discussions dans le Vestiaire. En cause ? L'arbitrage et les critiques virulents, exprimées par Hans Vanaken mais aussi par Bart Verhaeghe, le président du Club.
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L'arbitrage de Lawrence Visser était au cœur des discussions, hier, au terme du choc entre Bruges et le Standard, remporté par les Rouches (1-2). En cause, l'exclusion de Tzolis notamment, qui a cumulé deux cartons jaunes. Du côté brugeois, on déplore un arbitrage partial.
Hand Vanaken avait par exemple qualifié la situation de "risible". Bart Verhaeghe, le président du Club, a lui attendu l'arbitre dans le couloir à la fin du match pour l'invectiver, comme le prouvent des images de VTM. "Tu vas aussi me donner un carton jaune ? Tu as été horriblement nul", lance notamment l'homme fort des Brugeois dans cet échange. Visser, lui, refuse de lui parler dans les couloirs.
"Tu es dans un pays civilisé"
Ce comportement ne plaît pas du tout à nos consultants. Ces derniers étaient même très remontés ce matin, estimant que le Bart Verhaeghe avait tout simplement dépassé les bornes.
"C'est scandaleux, tu es dans un pays civilisé, ça ne peut jamais se passer !", regrette par exemple Silvio Proto. "Ce n'est pas une premuière, mais je trouve ça lamentable. Après on va s'étonner que les fans aient des excès, qu'il se passe tout et n'importe quoi sur un terrain. Vanaken, pareil", embraye Grégory Bayet, lui aussi remonté.
Marc Delire, lui, n'a pas mâché ses mots. "Ce n'est pas du tout l'image que devrait dégager un club champion de Belgique. C'est lamentable, c'est digne d'un baraki de kermesse", s'est-il même emporté. Pour lui, les Brugeois ont suivi un mouvement initié ces dernières semaines par un géant d'Europe, qui n'a de cesse de cibler les arbitres en Espagne. "Quand l'exemple vient de tout en haut comme du Real Madrid qui fait dans le dénigrement de l'arbitrage, cela ne m'étonne pas que Bruges le fasse aussi", juge Marc Delire.
Silvio Proto aussi estime que de tels agissements donnent de mauvaises idées à certain, donnant l'exemple des dérapages qu'il a connu en Grèce. "J"ai connu un président de club qui montait sur le terrain avec un pistolet...", rappelle d'ailleurs l'ancien gardien anderlechtois.
Voilà qui va faire débat.