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Les aéroports du pays ont pas mal de retard à rattraper suite à la grève générale d'hier. Et les voyageurs en font les frais ce mardi matin. C'est notamment le cas d'Adriano, depuis l'aéroport de Bruxelles. Il nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous pour faire part de files d'attente immenses, "du jamais-vu", dit-il.
"Les lendemains d’une grève... Un chaos total à l’aéroport, pas assez de personnel, des files d’attente qui s’allongent... Du jamais-vu", nous écrit Adriano via le bouton orange Alertez-nous.
L'aéroport de Bruxelles est envahi de monde ce mardi matin, au lendemain d'une grève nationale qui a paralysé une partie du pays. Hier, de nombreux avions ont été supprimés au décollage et à l'atterrissage, à Bruxelles, mais aussi à Charleroi.
Adriano se rend chaque semaine à Zaventem pour des déplacements professionnels, et il n'a jamais vu autant de personnes dans le hall des départs. Il décrit des files immenses jusqu'au contrôle de sécurité. "Les gens dépassent dans tous les sens, je n'ai jamais vu ça, même pendant les grandes vacances", explique-t-il.
Afin d'anticiper, Adriano avait pris un "fast lane" pour lui assurer un passage plus fluide aux contrôles. "Mais là aussi, il y avait 20 à 25 minutes de files d'attente", déplore notre témoin.
Du côté de l'aéroport de Bruxelles, on nous informe que 71.000 voyageurs sont attendus ce mardi. "C'est 12.000 de plus par rapport à ce qui était initialement prévu aujourd'hui", indique Ariane Goossens, porte-parole de Brussels Airport. "Suite à la manifestation nationale d'hier, une série de passagers ont dû être rebookés sur d'autres vols", poursuit-elle.
Les temps d'attente sont de ce fait plus long, surtout au niveau de contrôles. "On demande aux passagers d'arriver bien à temps, on conseille de consulter notre site web et, en encodant son numéro de vol, on peut voir l'heure à laquelle il faut arriver, le temps d'attente... On a essayé d'ouvrir le plus possible de lignes au contrôle de sûreté", détaille la porte-parole.
Si vous devez prendre l'avion aujourd'hui, mieux vaut donc être prévoyant.
