Après les chutes de neige de mercredi soir et de la nuit, les deux grands aéroports du pays ont été à l'arrêt. L'aéroport de Charleroi a dû fermer la piste pendant une heure pour la dégivrer, tandis que celui de Bruxelles semble à l'arrêt pour une situation plus étonnante.
Les aéroports de Charleroi et de Bruxelles sont pratiquement paralysés depuis ce matin en raison d'une grève, notamment des agents de sécurité : au total, plus de 60.000 personnes ne pourront pas prendre leur avion aujourd'hui. Le blocage va en effet se poursuivre toute la journée.
Tous les vols au départ de l'aéroport de Charleroi seront annulés ce mardi 1er octobre en raison d'une manifestation nationale. Brussels Airport sera lui aussi en grève.
Une grosse alerte de sécurité a été activée hier soir à Zaventem. Les policiers sont descendus en nombre à l'aéroport. L'alerte a été rapidement levée.
Vous êtes plusieurs à nous avoir contactés via le bouton orange Alertez-nous cette nuit. En cause: une alerte à la bombe à Brussels Airport. Plus de peur que de mal finalement, les contrôles se sont avérés négatifs.
La police aéronautique de Brussels Airport, chargée des contrôles aux frontières, se trouve en sous-effectif structurel, selon le mémorandum publié avant les élections par l'exploitant de l'aéroport. Ce dernier demande dès lors au gouvernement de remédier à ce sous-effectif, en fournissant près de 100 agents de police supplémentaires à l'aéroport.
Le Conseil supérieur de la Santé propose une interdiction des vols entre 23h et 7h du matin au départ de l'aéroport de Bruxelles et une limitation des vols pendant les heures de pointe, notamment pour diminuer les effets sur la santé. Frédéric Delfosse a interrogé Georges Gilkinet, ministre de la Mobilité (ECOLO).
Le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) s'est prononcé mardi en faveur d'une "suppression progressive, réaliste mais systématique des vols de nuit" à Brussels Airport, en commençant par les avions les plus bruyants.