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C'est le jour J, celui que tous les supporters des Diables Rouges attendent depuis des jours: la Belgique affronte la France ce lundi en huitième de finale de l'Euro. À l'interview, Kevin De Bruyne s'est montré confiant et concentré avant le choc face à nos voisins.
C'est dans la peau d'un outsider que la Belgique aborde ce huitième de finale contre la France. Après une phase de poules décevante, les Diables n'ont rien à perdre face à l'un des grands favoris du tournoi. "On sait que la France est favorite. Mais je pense qu'on a des qualités pour faire un bon match. C'est très dur aussi pour eux, ils ont toute la pression, on va essayer d'avoir un plan, de faire un bon match, et on essaiera de gagner", a confié Kevin De Bruyne à Emiliano Bonfigli.
Sur toute la phase de groupes, la Belgique n'a encaissé qu'un seul but, mais n'en a mis que deux. "Défensivement, on a bien joué. Même le but qu'on a encaissé, c'est une erreur de notre part", analyse notre capitaine. "Dans les trois matchs, quand on a concédé des occasions, c'est à cause d'erreurs individuelles. Ça veut dire que la défense a bien joué, mais aussi qu'on a bien défendu en équipe, qu'on n'a pas trop donné. Et quand je regarde les trois matchs, je pense qu'on a créé des occasions, mais qu'on n'a pas marqué les buts. Les deux premiers matchs, on a créé assez d'occasions pour gagner facilement, mais on n'a pas trop marqué. Le troisième match, c'était un peu plus dur, mais on a eu deux ou trois grosses opportunités", a poursuivi le Cityzen.
Face à la France, il faudra se montrer clinique devant le but et solide défensivement. "Deschamps est déjà là depuis longtemps, et il a construit une équipe très forte. Ils sont très prudents et t'as les qualités devant pour faire peur à toutes les équipes. C'est un grand match. La France, c'est un grand pays du foot, ça a toujours été comme ça. Nous, on va essayer d'avoir le même statut que la France, mais on doit gagner quelque chose pour ça", a ensuite déclaré De Bruyne avant de revenir une dernière fois sur le conflit avec les supporters après le match contre l'Ukraine. "C'est fini, maintenant on doit penser à la France. Les supporters seront là pour nous soutenir, on a fait notre boulot de nous donner à 100%, c'est la seule chose qu'on peut faire", a-t-il conclu.