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L'interdiction par Ypres de la Frontnacht n'était pas justifiée

L'interdiction imposée par la ville d'Ypres au festival Frontnacht n'était pas fondée selon le Conseil d'Etat, ressort-il d'un arrêt rendu mercredi. En 2022, la ville a décidé d'annuler le festival de musique organisé la veille de la Veillée de l'Yser (IJzerwake) en raison de la présence de groupes prétendument néo-nazis et néo-fascistes. Selon le conseil d'Etat, il n'y avait pas suffisamment de preuves que les musiciens avaient des liens avec ces mouvements et qu'ils incitaient à la haine.

Les échevins du conseil communal d'Ypres ont décidé d'interdire le festival Frontnacht en 2022. Selon le conseil communal, la condition selon laquelle aucun groupe ayant des liens avec le néonazisme ou le néofascisme ne devait participer au festival n'était pas respectée.

Pour le Conseil d'État, "il n'est pas démontré que les musiciens utiliseraient intentionnellement leur prestation lors du festival de musique pour, par exemple, inciter à la haine".

L'organisation de la Veillée de l'Yser a réagi positivement à cette décision. "L'asbl IJzerwake était et est toujours convaincue qu'il n'y avait aucune raison d'interdire le festival", a-t-elle fait savoir.

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