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Interrogé à la Chambre, le Premier ministre a réaffirmé fermement son soutien à l'Ukraine tout en soulignant que "l'envoi des troupes belges n'est pas à l'ordre du jour".
Ce jeudi, lors de son discours annuel à la nation, Vladimir Poutine s'est montré particulièrement menaçant envers l'Occident en évoquant un potentiel risque de conflit nucléaire. "On prend les menaces de la Russie au sérieux", a tenu à répondre Alexander De Croo à notre micro. "La Russie reste une menace pour l'Ukraine et pour l'ensemble du continent européen. L'OTAN se défendra", poursuit le Premier ministre.
Même si le ton se veut ferme, le chef de l'Etat belge précise que l'allocution de son homologue russe ne changera rien à la position du gouvernement. "L'envoi des troupes belges n'est pas à l'ordre du jour. La meilleure manière de se protéger reste de montrer notre unité et notre détermination. Les pays européens représentent la liberté, la démocratie. Tout ce que la Russie n'est pas". Les négociations avec Vladimir Poutine restent donc au point mort alors que l'aide à l'Ukraine se poursuit. "J'étais ce week-end à Kiev. J'ai parlé au président Zelensky qui demandait des munitions d'artillerie. Le gouvernement a décidé trois jours plus tard de livrer pour 200 millions de munitions. Cela prouve notre détermination".
