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Ce matin, l'armée israélienne a annoncé avoir éliminé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Au Liban, les réactions affluent.
Des pays du Moyen-Orient et les mouvements soutenus par l'Iran dans la région ont réagi à l'annonce samedi de la mort du dirigeant du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué la veille par une frappe israélienne en banlieue sud de Beyrouth. "Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs", a annoncé un communiqué de la formation pro-iranienne, confirmant la mort de son chef depuis 1992 annoncée plus tôt par Israël.
Le communiqué a affirmé que le secrétaire général de la puissante formation libanaise avait été tué avec d'autres membres du groupe "dans un raid sioniste perfide sur la banlieue sud de Beyrouth".
Sur place, à Beyrouth, les libanais ont également réagi à l'annonce de la mort du leader du Hezbollah. Les Libanais sont très divisés quant à cette nouvelle : il y a évidemment les partisans du Hezbollah qui, eux, sont partagés entre choc et surtout une immense tristesse, mais il y aussi les chrétiens du Liban qui, eux, n'aiment pas particulièrement le Hezbollah et donc, pour eux, c'était une très bonne nouvelle.
Ce qui prime au Liban actuellement, c'est l'angoisse, comme nous l'explique notre correspondante Clotilde Bigot. "Tous les Libanais sont très angoissés parce que cela veut dire qu'on ne sait pas exactement de quoi sera fait demain. Il y a évidemment la réponse du Hezbollah à Israël que l'on attend dans les prochaines heures ou dans les prochains jours, mais surtout les frappes israéliennes qui risquent de s'intensifier. Ici, au Liban, les Libanais sont soit heureux, soit extrêmement tristes, mais surtout extrêmement angoissés car c'est clairement une guerre totale qui a lieu".