Accueil Actu Belgique Société

Moins chers en France, les cartables et les cahiers? Nous avons fait le test

Dans moins d’une semaine, c’est la rentrée scolaire, ce qui représente parfois un budget conséquent pour les familles. À la recherche de promotions et de bons plans, certains n’hésitent pas à passer la frontière. Mais cela en vaut-il vraiment la peine ? 

Depuis plusieurs jours, les rayons des magasins se remplissent de cahiers, stylos et cartables. Et pour cause, la rentrée scolaire approche. Du coup, les parents et les enfants font les achats nécessaires.

Cependant, cela représente souvent un budget important. Pour diminuer le montant de la facture, certains traversent la frontière en direction de la France pour effectuer ces achats. Mais est-ce vraiment moins coûteux ? Nous avons fait le test.

Pour certaines fournitures, la différence est significative. Par exemple, un stylo Bic coûte 5,99 € en Belgique, alors que le même stylo est à 2,49 € en France, soit 3,50 € de moins. Mais pourquoi une telle différence ? Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène.

Guillaume Vermeylen, professeur d'économie à l'UMons, explique : "On remarque que, pour certaines enseignes, le pouvoir de négociation en Belgique est peut-être inférieur à celui en France. Parce que c'est un grand pays, il y a des effets macroéconomiques plus importants. (...) Du coup, on peut négocier nos prix avec nos fournisseurs plus facilement en France qu'en Belgique". 

Autre facteur qui explique cette différence de prix : la TVA. Alors qu'elle est de 21 % chez nous, elle est à 20 % chez nos voisins. De plus, la Belgique doit aussi étiqueter les produits en trois langues, ce qui représente un coût supplémentaire qui se répercute sur le prix.

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Apprendre du passé et vivre dans le présent": 20 ans après le tsunami, l'incroyable résilience des Thaïlandais

Le 26 décembre 2004, un terrible tsunami frappe la Thaïlande. Plus de 220.000 personnes, dont 11 Belges, y ont perdu la vie. Si le Tsunami a été moins meurtrier qu’en Indonésie, la Thaïlande a surtout marqué les esprits, car la moitié des victimes étaient des touristes, et nombre d’entre eux n’ont jamais pu être identifié par leurs familles. 20 ans plus tard, sur place, que reste-t-il du Tsunami de 2004 ?