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Quelle sera la première mesure d'Adrien Dolimont, nouveau ministre-président wallon? "Un élément essentiel qui sera fait assez rapidement"

Adrien Dolimont, fraichement nommé ministre-président wallon, était l'invité du RTL info 19h. Il a exposé ses ambitions sur le plateau.

Adrien Dolimont est le ministre-président wallon le plus jeune de l'histoire."C'est un changement de vie, une nouvelle responsabilité. J'ai d'ailleurs prévenu ma femme que ça allait être un changement de vie aussi. J'ai une petite pensée pour elle, ça va être évidemment une autre vie. La tâche sera ardue, mais on est motivés à vraiment changer fondamentalement les choses", a-t-il confié sur le plateau du RTL info 19h

Le nouveau ministre-président wallon compte, avant tout chose, s'occuper de la "situation budgétaire et financière qui est quand même assez catastrophique". Pour cela, Adrien Dolimont compte bien mettre en place "une règle d'or budgétaire dans un décret": "Je pense que c'est un élément essentiel qui sera fait assez rapidement", ajoute-t-il.

L'austérité, on ne la choisit pas, elle s'impose à nous

Le défi du budget devra être réalisé sans nouvel impôt, et même une "baisse d'impôt exceptionnelle", selon les promesses de Georges-Louis Bouchez. Comment cela sera possible sans austérité ? "L'austérité, on ne la choisit pas", répond Adrien Dolimont. "Elle s'impose à nous et donc il faut qu'on puisse mener nos mesures avec beaucoup de rigueur, avoir une trajectoire claire et surtout s'y tenir, c'est comme ça qu'on évitera l'austérité et qu'on pourra continuer à investir et à diminuer la pression fiscale. C'est l'ambition de notre gouvernement", clarifie-t-il.

Élisabeth Degryse, nouvelle ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, partage cet avis : "La situation financière de la Fédération et de la Région est aujourd'hui vraiment problématique, voire catastrophique. Nos présidents l'ont dit lors de la conférence de presse, on s'est donné un horizon de dix ans pour arriver à l'équilibre, mais on veut déjà dans cinq ans que les efforts soient visibles et réels. Et donc on doit l'assumer, on doit pouvoir le dire. Ça n'empêche pas d'avoir des politiques ambitieuses et on l'a présenté dans toute une série de secteurs, par exemple l'enseignement supérieur ou l'enseignement si on parle de la Fédération. Mais on va devoir faire des efforts, c'est une évidence".

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