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Georges-Louis Bouchez était l'invité de la "Dernière Ligne droite", une série d'entretiens avec les chefs de partis politiques francophones proposés par RTL info à trois semaines des élections. Ce dimanche, c'est le président du MR, Georges-Louis Bouchez, qui était l'invité de Martin Buxant.
"Il n'y a plus d'argent dans ce pays", a lâché Georges-Louis Bouchez face à Martin Buxant pour "La Dernière ligne droite". Pour renflouer les caisses de l'Etat et pour la "remise à l'emploi pour les chômeurs qui sont en capacité de travailler", le MR avance plusieurs mesures. Parmi celles-ci, la limitation des allocations de chômage à deux ans. La Belgique doit donc inciter ses chômeurs à se remettre sur le marché du travail, selon le MR. "Je sais que dans ce pays, il y a des milliers de personnes qui sont en capacité de travailler et qui ne travaillent pas parce que le système ne les invite pas à travailler", constate Georges-Louis Bouchez.
Comment payer cela? "Baisse d'impôts pour les travailleurs et les travailleuses" ainsi que le plafonnement des aides sociales ainsi que de limiter le cumul de ces aides sociales. "Certains allocataires touchent jusqu'à 1.700€ d'aides sociales, plus un cumul d'autres avantages", avance Georges-Louis Bouchez.
Pour mettre un terme à cette situation, le MR promet de proposer "au moins deux emplois ou deux formations pour des métiers en pénurie, et si le demandeur d'emploi refuse, alors il sera sanctionné et ira au CPAS". "Si des demandeurs d'emploi (hors personnes malades ou incapacité de travailler) persistent dans leur volonté de ne pas travailler, ils devront alors faire des Travaux dans l'intérêt de la collectivité", précise Georges-Louis Bouchez. Un travail d'intérêt général, donc: un travail couramment proposé par le tribunal dans le cadre d'un aménagement de peine judiciaire. "Personne ne doit rester inactif, ce n'est pas bon pour la société."
Retrouvez l'intégralité de "La dernière ligne droite" sur RTL Play.