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Les quatre fantastiques: voici les grands favoris de ce Tour de France 2024

À la veille du grand départ du Tour de France à Florence, il est temps de faire le point sur les coureurs qui peuvent espérer remporter la Grande Boucle. 4 favoris semblent se dégager pour être en jaune, le 21 juillet prochain, à Nice. 

Les trois dernières éditions du Tour de France nous ont offert des duels plus ou moins équilibrés entre Pogacar et Vingegaard, le Danois remportant les deux derniers. Cette année, la situation est bien différente. Le coureur de Visma-Lease a Bike arrive sur les routes du Tour avec un titre à défendre, mais c'est bien le Slovène qui porte la pancarte de grandissime favori. 

Et pour cause. À part sur Milan-San Remo où il prend la troisième place, 'Pogi' s'est imposé sur toutes les autres courses auxquelles il a pris part (Strade Bianche, Tour de Catalogne avec 4 victoires sur 7 étapes, Liège-Bastogne-Liège, et le Giro, en remportant 6 étapes). Le Slovène a d'ailleurs déclaré qu'il ne s'était "jamais aussi bien senti sur un vélo" et tentera de faire le doublé Giro-Tour, ce qu'aucun coureur n'est parvenu à réaliser depuis Marco Pantani, en 1998. 

Seule ombre au tableau, Pogacar a avoué ce jeudi avoir été infecté par le coronavirus il y a une dizaine de jours. "Je suis pleinement rétabli" a cependant assuré le coureur de la formation UAE qui a aussi perdu son grand-père pendant son stage. 

Pour retrouver sa couronne, Pogacar pourra compter sur une véritable armada. Adam Yates (3ème l'an dernier), Almeida, Ayuso, Politt, Sivakov, Soler et Wellens seront tous à son service. Autant dire qu'il faudra être très costaud pour ennuyer ce collectif impressionant, en tout cas sur papier. 

L'inconnue Vingegaard

On ne peut pas ne pas épingler Vingegaard comme un candidat sérieux à sa propre succession. Mais la forme actuelle du Danois est le plus grand mystère de ce départ (peut-être même pour lui et son équipe). Le double tenant du titre a lourdement chuté au Tour du Pays basque et n'a plus disputé la moindre course depuis. 

Le leader de la formation Visma-Lease a Bike a dû abandonner son vélo pendant un peu plus d'un mois pour guérir de différentes fractures, clavicule et côtes, mais aussi d'une contusion pulmonaire et d'un pneumothorax. En stage depuis quelques semaines du côté de Tignes, Vingegaard s'est refait une santé, mais sera-ce suffisant pour rivaliser avec l'ogre Pogacar? Personne ne peut l'affirmer. 

Evenepoel et Roglic en embuscade

Remco Evenepoel aussi a chuté au Tour du Pays basque. Le bilan médical de l'ancien champion de Belgique était également très lourd avec des fractures de la clavicule et de l'omoplate. Pour son premier Tour de France, le natif de Schepdaal arrive donc avec une préparation un peu perturbée, et des ambitions mesurées. "Rentrer à la maison avec une victoire d'étape pour compléter la trilogie dans les grands tours. Atteindre l'arrivée à Nice serait aussi un succès. M'améliorer en tant que coureur de général. Et rester avec les meilleurs aussi longtemps que possible. Ce serait un Tour réussi pour moi", a déclaré Remco, qui rêve tout de même d'un podium. 

Pour y parvenir, le Belge pourra compter sur une équipe qui lui est totalement dédiée et du soutien en montagne avec les expérimentés Landa et Hirt ainsi que le jeune Ilan va, Wilder. Soudal-Quick Step a d'ailleurs décidé de ne pas sélectionner le sprinteur Tim Merlier pour concentrer les efforts autour du champion du monde de contre-la-montre. 

Enfin, Primoz Roglic aura de nouveau une carte à jouer dans ce Tour de France. Barré par Vingegaard au sein de la formation Visma, l'autre Slovène a changé d'air cet hiver en rejoignant les rangs de Bora-hansgrohe. Lui aussi a chuté au Tour du Pays basque, mais a été moins sévèrement touché que ses concurrents directs. Roglic a d'ailleurs prouvé qu'il faudra compter sur lui lors de cette 111ème édition en remportant le Critérium du Dauphiné au début du mois de juin. 

À 34 ans, et après avoir enchaîné désillusion (tout le monde se souvient du contre-la-montre arrivant à la Planche des Belles Filles) et malchance, serait-ce, enfin, l'année de Primoz Roglic? 

 

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