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L'affaire Kylian Mbappé met en lumière une pratique de plus en plus utilisée par les footballeurs professionnels: ils demandent un consentement écrit de leur partenaire avant toutes relations sexuelles. Certains allant même jusqu'à faire rédiger des contrats, comportant souvent une clause de confidentialité. Qu'en est-il en cas de plainte?
Clause de confidentialité ou pas, ça n'a aucune valeur juridique, affirme un avocat pénaliste au barreau de Paris, interrogé par RMC Sport. Il ajoute: "Ça met peut-être une pression sur la personne, avec un effet dissuasif sur le dépôt de plainte, mais ça n’a pas une valeur irréfragable qui viendrait prouver l’absence de viol."
Ces contrats de consentement ont pour but de cadrer les relations intimes d'un footballeur et d'une jeune femme, ces précautions n'assurent pas une protection totale contre les accusations de viol.
Selon un autre avocat, la signature d'un document n'exclut pas la coercition ou l'agression pendant la relation sexuelle. On peut très bien changer d'avis après avoir consenti, comme on peut refuser qu'une relation prenne un tour non désiré. Une victime peut aussi affirmer avoir été forcée de signer le contrat, soit par la contrainte soit après avoir été droguée.
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