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413 personnes ont été tuées dans des frappes nocturnes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a procédé à plusieurs frappes en ayant obtenu l'accord des États-Unis au préalable. Les USA rejettent la faute sur le Hamas.
La Maison Blanche a jugé mardi que le Hamas avait choisi la guerre en refusant de libérer les otages retenus dans la bande de Gaza, touchée dans la nuit par les frappes de loin les plus violentes depuis le début de la trêve.
"Le Hamas aurait pu libérer les otages pour prolonger le cessez-le-feu, mais il a choisi le refus et la guerre", a estimé dans un communiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.
De son côté, Israël a affirmé mardi n'avoir d'autre choix que de reprendre ses opérations militaires pour ramener les otages retenus à Gaza.
"Israël a accepté les propositions de l'émissaire du président américain, Steve Witkoff, pour une prolongation du cessez-le-feu, mais le Hamas les a rejetées deux fois", a affirmé le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, en assurant que son pays n'avait "pas d'autre choix que de reprendre les opérations militaires".
Le mouvement islamiste palestinien a accusé Israël de vouloir lui imposer un "accord de reddition" et de tenter de "torpiller" la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, à l'heure où les négociations indirectes sur la suite du processus sont au point mort.
M. Netanyahu avait mis en garde début mars le mouvement palestinien contre des conséquences qu'il "ne pouvait imaginer" s'il ne libérait pas les otages.
Selon des médias israéliens, il a élaboré un système de pression baptisé "plan enfer", comprenant, après le blocage de l'aide humanitaire, la coupure de l'électricité et le déplacement des habitants du nord de Gaza vers le sud, tout en n'excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cédait pas.