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Le 9 juin dernier, nous votions. Nous sommes le 18 mars, et le seul gouvernement qui résiste encore et toujours à une formation est le Bruxellois. Qu'en est-il actuellement au niveau des négociations ?
"Désespérant, honteux, irresponsable": voici les mots choisis par le rédacteur en chef de nos confrères de La Libre, Dorian De Meeus, pour qualifier le comportement des partis politiques incapables de former un gouvernement bruxellois.
Si tous les responsables en ont pris pour leur grade, c'est cette fois l'attitude du négociateur de l'Open VLD, le parti libéral flamand, qui interpelle. Après avoir confirmé ce refus de monter dans un gouvernement sans la N-VA, Frédéric De Gucht a filé à l'aéroport pour y prendre un avion en direction des sports d'hiver.
Provocation ou besoin de se relaxer ? En attendant, le gouvernement n'est toujours pas formé, neuf mois après les élections de juin dernier.
L'info du jour, c'est que les partis amenés à former une majorité ne sont toujours pas prêts d'atterrir. Ils se revoient à 7 demain... mais pas pour négocier, pour se mettre d'accord sur la forme que prendra la négociation : médiation, préformation ou autre. À ce stade, n'importe quel nom fera l'affaire, tant que les négociations avancent, souffle-t-on du côté des négociateurs.
De son côtén le MR penche pour un tour de préformation et voudrait bien confier cette responsabilité au PS qui hésite. Le négociateur Open VLD qui ne sera pas là demain, a laissé ses consignes. Ce qu'il veut, c'est que la N-VA fasse partie de la majorité à Bruxelles.
Pour le président de Groen, deux options : la première consiste à poursuivre avec la formule de coalition proposée par les informateurs. La deuxième, c'est de s'en remettre aux partis qui "voient d'autres options" comme l'Open VLD.
Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.
