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Durant notre émission "Dans le Vestiaire", les membres du soir ont salué les performances du milieu de terrain espagnol et plus particulièrement de Rodri, la pièce maîtresse de l'entrejeu.
L'Espagne est clairement la sélection qui fait la plus forte impression depuis le début de l'Euro. Luis de la Fuente fait un travail remarquable pour mettre tous les joueurs dans les meilleures dispositions et peut s'appuyer sur un milieu de terrain, qui, sur papier, n'est pas le plus ronflant, mais qui ne manque pas de qualificatifs: solide, fiable, efficace, créatif,...
Ce mardi, contre la France, beaucoup craignaient que l'absence de Pedri ne se fasse ressentir, mais Dani Olmo l'a une nouvelle fois parfaitement remplacé, inscrivant même le second but des siens. Pour l'accompagner, le sélectionneur espagnol a poursuivi sur sa lancée avec Ruiz, qui n'est pas le même joueur qu'en club, et Rodri, porte-bonheur, mais surtout, pierre angulaire du jeu de Manchester City et de l'Espagne.
"Rodri, il fait le travail qu'aucun milieu de terrain ne veut faire. Aujourd'hui, c'est le meilleur au monde à ce poste. Il sait tout faire, il n'est pas là pour se mettre en avant, mais pour que l'équipe soit bien huilée, que la transition entre les défenseurs, le milieu et l'attaque se passe", notre Adrien Trebel avant de complimenter les deux autres milieux de l'Espagne, "et derrière, il y a Ruiz, qui court à droite, à gauche, qui fait la navette, qui n'est pas avare d'efforts et Olmo, qui fait très mal entre les lignes. Demain, si je dois choisir le milieu le plus complémentaire de tout l'Euro, c'est le milieu qui m'a le plus marqué", déclare même l'ancien joueur de Charleroi, du Standard et d'Anderlecht.
"Quand tu arrives à effacer Kanté, qui a été l'un des meilleurs français de tout l'Euro et qu'aujourd'hui on n'a quasiment pas vu...", ajoute ensuite Silvio Proto. "Rodri, c'est la puissance discrète. Tu ne t'en rends pas compte, mais si tu l'enlèves, tout s'effondre", synthétise finalement Marc Delire.