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Avant d'annoncer sa sélection pour les deux prochains matchs de Ligue des Nations, Domenico Tedesco s'est longuement livré sur l'Euro des Diables Rouges. Il est notamment revenu sur l'élimination face à la France, que la Belgique retrouvera ce 9 septembre.
Alors que tout le monde attendait la sélection des Diables Rouges pour les prochains matchs de Ligue des Nations, Domenico Tedesco a débuté sa conférence de presse en donnant ses explications sur l'Euro décevant de notre équipe nationale.
La phase de groupes ne s'est pas déroulée comme prévu avec une défaite inaugurale face à la Slovaquie, suivie d'une victoire contre la Roumanie et d'un match nul contre l'Ukraine. En prenant la deuxième place du groupe, les Diables Rouges ont dû affronter la France dans un huitième de finale peu rythmé, lors duquel la Belgique a surtout défendu.
"Oui, on aurait pu gagner contre la France si on avait marqué le 1-0, mais est-ce que ça aurait été mérité honnêtement?. J'ai parlé avec des joueurs français après le match qui me disaient que c'était un bon match, qu'on aurait pu gagner. C'est très gentil, mais on doit gagner contre la Slovaquie, contre la Roumanie, on a vécu dans leur partie de terrain tout le match, mais contre la France, ce n'était pas le cas", a déclaré un Domenico Tedesco lucide et honnête.
"Ils étaient meilleurs, ils avaient plus d'occasions, ils étaient plus actifs, avaient plus de solutions, ... Nous devons toujours nous adapter, mais on s'est trop adapté selon moi. Ce n'était pas le pressing, le contre-pressing et l'activité en possession qu'on a l'habitude de voir. Nous devons analyser l'adversaire, mais nous devons nous concentrer sur nous-même comme nous l'avons toujours fait. Normalement, c'est l'adversaire qui s'adapte à nous. La France est un adversaire coriace, mais on s'est trop adapté", a reconnu le sélectionneur.
La tactique adoptée par Domenico Tedesco a été vivement critiquée après ce huitième de finale avec Lukaku et Openda devant et Kevin De Bruyne cantonné à un rôle de milieu défensif. "Nous avons joué avec deux buteurs, deux ailiers et Kevin en 6. Nous avions 5 joueurs offensifs sur le terrain, l'idée était d'être courageux, mais tout le monde a vu comment a tourné le match...", admet une nouvelle fois le sélectionneur en opération "rachat" ce vendredi.
