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Pourquoi Georges-Louis Bouchez veut que les cours de néerlandais soient obligatoires en Wallonie dès 2027

Georges-Louis Bouchez était l’invité de 7h50 sur Bel RTL ce jeudi matin. Le président du MR dit espérer un gouvernement pour la rentrée parlementaire, le jeudi 9 janvier, et il est aussi revenu sur l’obligation du néerlandais dans l’enseignement en Wallonie. Contrairement à sa propre ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny, il veut maintenir l’idée de rendre le néerlandais obligatoire dès 2027.

L’idée du néerlandais obligatoire en Wallonie devient une vraie soupe, on dit d’ailleurs également soupe en néerlandais même si ça s'écrit "soep".

Le gouvernement précédent en Fédération Wallonie-Bruxelles annonce il y a 2 ans que le néerlandais sera obligatoire en 2027. Il y a un accord entre les partenaires de l’époque : le PS, Ecolo et le MR. Les Engagés dans l’opposition et même le PTB soutiennent d’ailleurs l’idée.

Mais, il n’y a pas de vote au Parlement, pas de texte formel. Et dès la fin de la législature précédente, la ministre de l’Enseignement de l’époque, Caroline Désir (PS) explique qu’il n’y a pas assez de professeurs de néerlandais disponibles, et que l’obligation devra très probablement être reportée.

 

La semaine dernière, la nouvelle ministre de l’Enseignement, la libérale Valérie Glatigny, va plus loin. Dans un courriel adressé à la rédaction de RTL, sa porte-parole parle d’un "report sine die" pour le néerlandais obligatoire en Wallonie.

"Report sine die du néerlandais obligatoire", cela figure en toute lettre. Nous annonçons la nouvelle dans le RTL info il y a 10 jours. Sur ce, échange de messages entre Valérie Glatigny et son président de parti Georges-Louis Bouchez. Lui veut absolument que les élèves wallons soient obligés d’apprendre le néerlandais dès l’âge de 12 ans. Il ne l’a pas fait lui-même. Et il en paie toujours les conséquences. Il sait aussi que les Flamands tiennent beaucoup à ce qu’on oblige les jeunes Wallons à apprendre leur langue, puisque le français est "verplicht" au Nord. 

Valérie Glatigny est rappelée à l’ordre. Reste à trouver les professeurs pour enseigner la première langue du pays à tous les élèves wallons de premières secondaires dès 2027. Ce n’est pas gagné.

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