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Euro 2024: les Diables Rouges ont vraiment intérêt à terminer en tête du groupe E, voici pourquoi

Les Diables Rouges vont devoir batailler contre l'Ukraine, ce mercredi, pour se qualifier en 1/8e de finale de l'Euro 2024. En cas de qualification, il faudra veiller aux choix stratégiques, avec des tableaux diamétralement opposé. 

C'est le moment de sortir les calculettes. La Belgique peut encore se qualifier pour les huitièmes de finale de l'Euro 2024, ce qu'elle fera si elle prend un seul point contre l'Ukraine. Se qualifier en tant que premier, en tant que deuxième ou en tant que troisième aura des conséquences immédiates sur les possibles affiches au prochain tour. On fait le point avec l'équipe du Vestiaire.

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Si la Belgique remporte son groupe

Si les Diables Rouges terminent en tête du groupe E, ils pourront affronter un troisième de groupe A, du groupe C ou du groupe D. Cela veut dire que la Belgique pourrait encore affronter la Hongrie, la Slovénie ou les Pays-Bas. Le plus probable, à ce stade, était la Slovénie ou les Pays-Bas, le 2 juillet à 18 heures. 

Si la Belgique termine deuxième

En cas de deuxième place, le scénario est différent puisqu'il n'y aurait plus qu'une possibilité: un match le 1er juillet, à 18h, contre la France, deuxième du groupe D. Le choc entre voisins ne se déroulera qu'en cas de deuxième place des Diables Rouges.

Si la Belgique termine troisième

Si la Belgique venait finalement à décrocher la troisième place en se qualifiant, alors elle pourra affronter l'Espagne ou l'Angleterre le 30 juin. 

"Il faut choisir la facilité"

Alors que faire ? Selon tous nos experts présents sur le plateau, il ne faut pas trop réfléchir et commencer par gagner contre l'Ukraine. Dans une partie de tableau relevée, la Belgique pourrait affronter l'Espagne, l'Allemagne, la France ou encore le Portugal. Dans l'autre, il y aurait l'Angleterre et l'Italie, mais aussi l'Autriche ou la Suisse.

"Il faut choisir la facilité. Il faut gagner et essayer d'avoir la partie de tableau la plus intéressante !", nous confie Jonathan Lardot, qui espère un scénario favorable, en conseillant à la Belgique de réfléchir autrement que ces dernières années. "Il faut se rappeler 2018. Si on avait été plus stratège en calculant différemment, on aurait fini deuxième et on aurait eu une voie plus facile. Ici, indirectement, il faut aussi jouer avec les avantages qu'on peut tirer", estime l'arbitre.

Pour Kevin Mirallas, opter pour la partie de tableau compliquée n'est pas forcément une mauvaise chose. Surtout au vu du passif des Diables Rouges. "On va se voir favoris et ça ne nous réussit pas", estime l'ancien Diable Rouge, qui craint un possible piège. "Quand tu joues contre une Autriche tu te dis qu'on a une meilleure équipe, normalement ça va aller, comme on l'a vu contre la Slovaquie. Tu tombes de l'autre côté, OK, c'est plus dur, mais tu sais que tu affrontes les meilleurs et là, tu es motivé à 200%", justifie-t-il.

Son exemple ? Des références négatives, comme les matchs contre le Japon en 2018 (avec une issue favorable) ou encore le Pays de Galles en 2016. Les Diables Rouges feront tout ce qu'ils peuvent sur le terrain, dès 18h contre l'Ukraine. 

 

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