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Douze fugitifs, neuf jours, une équipe d’enquêteurs chevronnés et une seule règle : ne pas se faire attraper. La nouvelle émission "Chasse à l’Homme" promet une course-poursuite haletante à travers la Belgique, où chaque faux pas peut être fatal.
Dans "Chasse à l’Homme", six binômes de fugitifs sont largués dans un lieu inconnu et doivent disparaître le plus rapidement possible. Mais leur liberté est fragile : une équipe d’experts, composée de détectives privés et d’hackers, est immédiatement mise sur leur piste. Grâce à des moyens similaires à ceux des forces de l’ordre – traçage bancaire, caméras de surveillance, écoutes téléphoniques –, ces enquêteurs professionnels ne leur laisseront aucun répit.
Sandrine Corman, qui orchestre l’émission, est la seule à connaître le point d’extraction final. Elle a également conçu trois missions qui permettront aux fugitifs de récolter des indices pour s’échapper. "Ils ne savent pas où ils doivent arriver au jour neuf, ils doivent accumuler un maximum d’indices au fil des jours pour me rejoindre avec les bonnes coordonnées", explique-t-elle.
Peut-on vraiment disparaître aujourd’hui ?
Se cacher pendant neuf jours sans laisser de traces s’avère un défi presque impossible, comme l’a constaté Sandrine Corman en assistant à la traque : "On pense jamais qu’on est autant filmé dans notre quotidien. Dès qu’on retire de l’argent, dès qu’on roule sur l’autoroute, il y a des caméras partout".
Avec plus de 650.000 caméras de surveillance en Belgique, chaque déplacement devient risqué. Une simple transaction bancaire ou un appel téléphonique peut suffire à trahir un fugitif. "Utiliser son téléphone, c’est clairement pas une bonne idée. Ils avaient tous des stratégies en amont, mais une fois sur le terrain, tout pouvait changer du jour au lendemain", ajoute-t-elle.
Karine, détective privée et membre de l’équipe d’enquêteurs de l’émission, confirme qu’effacer toute trace numérique est une mission quasi impossible. "On laisse toujours des traces, que ce soit sur le web, via les réseaux sociaux ou les outils de surveillance. Il y a toujours un moyen de retrouver quelqu’un".
Détective privé : mythe ou réalité ?
Contrairement à l’image véhiculée par les films et séries, le métier de détective privé est bien différent dans la réalité. "On n’a pas plus de droits qu’un citoyen lambda", explique Karine. "Ce qu’on voit dans 'Les Experts' ou d’autres fictions est complètement exagéré". En Belgique, la profession est strictement encadrée par une loi adoptée en mai 2024, qui impose des limites strictes aux méthodes d’enquête.
Les détectives privés ne peuvent pas procéder à des écoutes illégales ni accéder à des bases de données confidentielles. Leur travail repose principalement sur l’analyse d’informations publiques et la filature. Malgré ces restrictions, leur expertise reste précieuse, notamment dans la traque numérique, où chaque détail compte.
Comment éviter d’être piraté ?
L’émission met aussi en lumière un aspect inquiétant : la facilité avec laquelle les hackers peuvent accéder à nos informations personnelles. "En quelques secondes, ils peuvent entrer dans vos réseaux sociaux, récupérer vos mots de passe ou même s’infiltrer dans votre téléphone", révèle Sandrine Corman, impressionnée par leurs compétences.
Face à ces risques, quelques précautions s’imposent :
- Changer régulièrement ses mots de passe et éviter d’utiliser le même partout.
- Activer la double authentification sur les comptes sensibles.
- Éviter de publier des informations trop personnelles sur les réseaux sociaux, notamment sur ses déplacements.
- Ne pas cliquer sur des liens douteux ou répondre à des messages inconnus.
- Garder ses profils en mode privé autant que possible.
Une chose est sûre : après avoir regardé "Chasse à l’Homme", certains téléspectateurs auront sans doute envie de revoir leurs habitudes en ligne !
Alors, qui des fugitifs ou des enquêteurs prendra l’avantage ? Qui réussira à rester libre jusqu’au bout ? Retrouvez "Chasse à l'Homme" ce mercredi à 20h30 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.
