Accueil People Vos programmes TV Les invités de RTL

Et si sauver la planète guérissait les hommes ? Voici le pari audacieux de Didier Van Cauwelaert dans "L'enfant qui sauva la Terre"

Dans son dernier ouvrage, Didier Van Cauwelaert livre une histoire poétique et pleine d’humanité où un enfant malade découvre la force de la volonté et du rêve pour agir sur le monde et sur lui-même.

Dans "L'enfant qui sauva la Terre", Didier Van Cauwelaert nous invite à suivre Thomas, un garçon de douze ans hospitalisé pour une maladie incurable fictive, le "syndrome de Beaufort". Résigné à son sort, il voit son quotidien bouleversé par l'apparition d’une clown d’hôpital hors du commun. Cette femme lui lance un défi audacieux : s’impliquer dans la guérison de la planète pour trouver les clés de sa propre guérison.

"La médecine ne peut rien pour toi, mais toi, tu peux soigner la Terre. Et c’est cela qui rendra ta guérison nécessaire", lui annonce la clown. Malgré son scepticisme initial, Thomas commence à se plonger dans des exercices de visualisation et de concentration. L’histoire devient alors celle d’un jeune garçon qui, en agissant à distance pour des causes écologiques ou humaines, trouve un sens à sa vie et amorce une transformation intérieure.

Une approche scientifique et spirituelle

L’auteur, qui avait exploré des guérisons inexpliquées dans L’insolence des miracles, s’appuie ici sur des études scientifiques. Selon lui, des expériences menées dans des hôpitaux montrent qu’envoyer des pensées bienveillantes à des patients améliore leur état général dans 75 % des cas. Cependant, la psychologie joue un rôle clé : "Si on dit aux patients que des prières sont faites pour eux, ils peuvent penser que leur cas est désespéré, ce qui aggrave leur état"

Cette idée d’interconnexion et de pouvoir de l’intention est au cœur du roman. Thomas et d’autres enfants malades apprennent à visualiser des solutions pour la planète et, en retour, ressentent une amélioration de leur état.

Une réflexion sur le rêve et la gratitude

Pour Didier Van Cauwelaert, le roman célèbre la capacité humaine à rêver éveillé, une aptitude souvent oubliée à l’âge adulte. "L’enfant a ce pouvoir magique, cette envie d’y croire. Les adultes, eux, les détournent de ce pouvoir naturel", déplore-t-il.

La clown d’hôpital encourage Thomas à se reconnecter au vivant, à "se brancher" sur des éléphants, des abeilles ou encore des forêts en feu, pour mieux comprendre l’interdépendance entre l’homme et la nature. En filigrane, elle transmet un message universel : le meilleur moyen de transformer sa réalité est d’agir avec gratitude.

Une œuvre inspirée par une rencontre

Le personnage de Thomas est né d’une lettre reçue par Didier Van Cauwelaert il y a des années, écrite par un garçon hospitalisé qui s’identifiait à un héros de ses romans. Touché par son intelligence et son humour, l’auteur a voulu prolonger l’élan de vie et d’espoir que cet enfant lui avait transmis : "Ce garçon m’a transmis une énergie incroyable. Ce roman est une manière de prolonger cet élan et de donner une seconde vie à son histoire", conclut-il.

À lire aussi

Sélectionné pour vous