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Jean-Marc Morandini condamné en appel pour harcèlement sexuel: sa peine est connue, il se pourvoit en cassation

Jean-Marc Morandini a été condamné en appel à une peine de 18 mois de prison avec sursis. 

La cour d'appel de Paris a reconnu lundi Jean-Marc Morandini coupable de harcèlement sexuel contre un jeune comédien et l'a condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis, aggravant la peine de six mois de prison avec sursis prononcée en première instance.

Ses avocates ont annoncé qu'il se pourvoit en cassation: "Jean-Marc Morandini tient à rappeler qu'il conteste totalement les accusations portées contre lui" et, "dans ce dossier ouvert depuis bientôt 10 ans, nous avons donc décidé de nous pourvoir en cassation", ont indiqué Céline Lasek et Florence Rault dans un communiqué.

L'animateur de la chaîne CNews a également été condamné à une amende de 50.000 euros pour "travail dissimulé" concernant plusieurs jeunes acteurs ayant passé le casting pour la web-série "Les Faucons".

Absent à l'audience, Jean-Marc Morandini devra en outre payer une amende de 10.000 euros et indemniser Gabriel, la victime de harcèlement, et les victimes de travail dissimulées.

Il a également l'obligation de suivre des soins psychologiques.

"Nous sommes satisfaits de cette condamnation qui confirme la qualité de victime pour notre client", a déclaré Besma Maghrebi, avocate d'un des plaignants.

Jean-Marc Morandini, 59 ans, était poursuivi pour avoir encouragé des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, entre juin et septembre 2015, à s'exhiber nus pour les castings d'une web-série intitulée Les Faucons dont il était le producteur.

Une pseudo directrice de casting, Catherine Leclerc - qui n'était autre que Jean-Marc Morandini sous pseudonyme - leur avait adressé des courriels pour leur demander avec insistance d'envoyer des vidéos d'eux nus, le pubis rasé et de scènes de masturbation parfois avec éjaculation.

Selon les enquêteurs, le "personnage totalement fictif" de Catherine Leclerc constituait une "figure maternelle et sécurisante inspirant confiance" notamment au plus jeune des plaignants, Gabriel, comédien sans agent, sans formation et sans expérience du milieu du cinéma, l'incitant "à toujours repousser ses limites dans l'acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien".

Ce jeune homme avait notamment reçu en août 2015 deux mails de la fausse Catherine, signés "maman", lui demandant s'il était prêt à faire une fellation à Jean-Marc Morandini "qui n'est pas n'importe qui".

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