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La solidarité dépasse les frontières espagnoles: une grande collecte de dons s'organise à Fleurus, voici comment aider

Dans les quartiers dévastés de Valence, la solidarité s'organise avec des nombreux espagnols qui ont parcouru parfois des centaines de kilomètres pour venir prêter main forte. Une solidarité qui dépasse aussi les frontières et se propage jusqu'en Belgique. A Fleurus, près de Charleroi, un convoi est prévu lundi, il va prendre la direction de Valence. Mais avant cela il faut le remplir.

Après les inondations meurtrières qui ont frappé le sud-est de l'Espagne, la solidarité s'organise pour venir en aide aux personnes sinistrées. Une solidarité qui se marque là-bas, mais qui dépasse aussi les frontières et se manifeste chez nous. 

À Fleurus, près de Charleroi, Muriel a eu l'idée d'organiser une grande récolte de dons dans sa maison. Muriel se trouve actuellement en Espagne, mais c'est son amie Nathalie qui s'occupe de tout rassembler. "On a besoin de tout ce qui est biens de première nécessité, comme du dentifrice, des langes, du shampoing, du gel douche, des couvertures, des chaussures, des vêtements... Tout ce qui peut servir à la vie de tous les jours", nous détaille-t-elle.

Comment s'organise cette grande récolte? Elle se tient à Fleurus ces samedi et dimanche, de 14h à 16h. Lundi, un camion viendra ensuite tout récupérer entre 13h30 et 15h. "Un transporteur nous a offert gentiment 15 m3 de son camion, et il amènera tout à Valence directement", explique Nathalie.

Les gens ont rapidement répondu présent à cet appel aux dons, comme nous le confirme notre interlocutrice. "Ça se passe très bien, je n'arrête pas d'avoir des appels téléphoniques depuis ce matin et des messages sur Facebook. La commune de Mellet a aussi fait un appel aux dons sur son mur, donc c'est vraiment chouette."

Tous les dons sont entreposés à l'intérieur de la maison. "On va essayer de prendre tout le couloir, qui repart par là et encore ici. Et nous avons une pièce tout au fond qui servira aussi à entreposer les dons. Et s'il n'y a pas assez de place, on mettra ailleurs. On trouvera de la place ailleurs", assure Nathalie. 

 

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