Partager:
La 18e édition de Via Velo Palestina a démarré samedi matin, au départ du parc du Cinquantenaire. Toute la journée, les manifestants sillonneront les rues de la capitale à vélo pour dénoncer le politique d'apartheid israélienne à l'encontre du peuple palestinien et le "génocide" en cours à Gaza.
Entre 50 et 100 personnes composaient le cortège, qui s'est élancé dès 10h30 pour arriver vers 16h00 place Anneessens. Organisées depuis 2007, ces manifestations à deux roues s'inscrivent dans le cadre de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) qui cible Israël.
La mobilisation vise à dénoncer la politique d'apartheid de l'État envers les Palestiniens, ainsi que la complicité des dirigeants européens avec les crimes contre l'humanité commis par Israël.
"Depuis 17 ans, les 2,3 millions d'habitants de la bande de Gaza étaient soumis par Israël à un blocus cruel provoquant des pénuries graves de biens essentiels (nourriture, eau potable, électricité, médicaments, etc). Le 7 octobre 2023, le Hamas a réagi de manière extrêmement violente à cette situation insupportable - violence dont des civils israéliens ont été les victimes", a déploré le collectif citoyen Via Velo Palestina.
Les manifestants qualifient toutefois la "riposte" israélienne à la suite du 7 octobre de "génocide", et pointent la destruction "d'une ampleur jamais vue" de Gaza.
"Les morts et les blessés - majoritairement des civils dont de nombreux enfants - se comptent par dizaines de milliers. Les habitants sont systématiquement privés d'eau potable, de nourriture et de soins médicaux. Aucun type de bâtiment n'est épargné par les bombardements: ni édifices religieux, écoles, hôpitaux ou bâtiments de l'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens, l'Unrwa", a rappelé le collectif.
"Niant droit international et décisions onusiennes, l'État d'Israël est depuis longtemps hors-la-loi, notamment grâce au soutien politique, militaire et économique des États-Unis et de nombreux États de l'UE, dont le nôtre", a-t-il conclu.