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Un nouvel acte de dégradation d'une agence bancaire à Gand

Une agence de la banque BNP Paribas Fortis a été dégradée à Gand mercredi. Ce n'est pas la première fois qu'un tel acte est commis au cours des derniers mois, y compris dans d'autres villes belges. Les activistes souhaitent par leur action "inciter BNP Paribas Fortis à cesser d'investir dans des entreprises fabriquant des armes et autres sociétés rendant possible le génocide à Gaza".

Fin 2022, un rapport de la coalition internationale Don't Buy into Occupation (DBIO) a révélé que plusieurs banques européennes, dont six belges, investissent des dizaines de milliards dans des entreprises impliquées dans l'existence de colonies israéliennes illégales. BNP Paribas Fortis semble être la plus mouillée dans cette histoire.

"Au cours des derniers mois, plusieurs agences bancaires ont subi des dégradations", a réagi BNP Paribas Fortis à ce nouvel acte de vandalisme. "Nous déposons à chaque fois une plainte auprès de la police".

Par ailleurs, la banque "réfute fermement les allégations du rapport DBIO, qui additionne et agrège des expositions globales de crédit à des entreprises internationales, sans rapport avec la situation locale ciblée par le rapport et indépendamment de l'usage des financements pris en compte", précise la banque dans une réaction.

BNP Paribas assure n'être impliqué "ni directement ni indirectement dans le conflit israélo-palestinien".

La banque dit partager "les préoccupations concernant la situation au Moyen-Orient et son impact sur les populations civiles". Elle déclare également qu'elle n'enfreint aucune loi. En cas de conflit, l'entreprise affirme être "particulièrement vigilante dans les services financiers qu'elle peut apporter et peut être amenée à faire évoluer ses relations commerciales en fonction des situations".

Enfin, BNP Paribas assure ne pas avoir de filiale en Israël.

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