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Bart De Wever futur Premier ministre? Georges-Louis Bouchez au Gouvernement fédéral? Voici ce qu'en pensent les Belges

Nouveaux enseignements de notre Grand Baromètre RTL Info/Ipsos/Le Soir, notamment à propos de Bart De Wever, l’homme qui tente de mettre un gouvernement fédéral en place. Est-il un premier ministre "acceptable" pour les Belges ?

Pour le Grand Baromètre, un panel de 2.600 personnes ont été interrogées: 44% d'entre elles estiment que le président de la NVA doit devenir notre prochain Premier ministre : il décroche 50% d’opinions favorables en Flandre, 34% en Wallonie et 36% à Bruxelles, c’est un résultat dans la moyenne. Concernant l'âge des votants, 50% des plus de 55 ans sont favorables à Bart De Wever comme Premier ministre, contre 36% des 18-34 ans. 

Sans surprise, c’est chez les électeurs NVA qu’il va chercher le plus de soutien devant les électeurs du MR. Ce qui est assez étonnant, c'est que les libéraux francophones estiment à hauteur de 53% que le nationaliste flamand de Wever doit devenir Premier ministre. 

Certains souhaitent moins voir Bart De Wever comme Premier ministre. Chez les francophones, c’est chez les électeurs d’Ecolo et du PTB qu’on retrouve le plus d’hostilité à De Wever, ce qui est vraiment sans surprise.

Autre question posée par le Grand Baromètre : le président du MR Georges-Louis Bouchez doit-il faire partie du gouvernement fédéral ? 39% des Wallons et 42% des Bruxellois estiment que M. Bouchez doit monter personnellement dans le prochain gouvernement fédéral, celui que De Wever est en train d’essayer de former.

C’est au MR et chez Les Engagés que Georges-Louis Bouchez recueille le plus de soutien à son entrée dans un gouvernement, viennent ensuite les électeurs de la NVA et du VLD qui, eux aussi, appuient le fait que Bouchez devienne ministre.

Concernant Hadja Lahbib et sa place à la Commission européenne, 12% des Flamands sont d'accord avec cette proposition, contre 36% des Bruxellois et 32% des Wallons.

C’est un vrai point d’attention : on a vu combien le glas Vivaldi était faible parce que les hommes forts, les présidents de parti, étaient restés au balcon et avaient constamment pourri le gouvernement depuis l’extérieur avec leurs commentaires et leurs directives. Alors, question : est-ce que l’Arizona va commettre les mêmes erreurs en permettant aux présidents de parti de ne pas prendre leurs responsabilités ? Un âne, dit-on, ne bute jamais deux fois sur la même pierre…

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