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À trois semaines des élections communales du 13 octobre, le Grand Baromètre RTL Info/Ipsos/Le Soir révèle des enseignements clés sur les préoccupations des électeurs.
Premier enjeu : la mobilisation. Selon l’enquête, 90 % des Wallons et 79 % des Belges prévoient de se rendre aux urnes pour élire conseillers communaux, échevins et bourgmestres. Les électeurs semblent plus connectés aux questions locales, jugées plus concrètes que les débats fédéraux. Toutefois, les Flamands sont 27% à avoir répondu ne pas compter aller voter.
En Flandre, le vote n'est plus obligatoire pour les élections communales. 35% des Belges disent être d'accord avec cette décision. Les Wallons sont 32% à le penser, 37% à Bruxelles et 36% en Flandre.
Un enjeu crucial de cette campagne concerne la sécurité, notamment la présence des caméras de surveillance. 72 % des Wallons se prononcent pour une augmentation de ces dispositifs, un chiffre supérieur à celui des Bruxellois (62 %) et des Flamands (57 %). La demande des citoyens pour davantage de sécurité est telle que, sur ce point-là, les bourgmestres PS tiennent le même langage que leurs collègues issus des rangs du MR et des Engagés. Le PTB et les écologistes sont moins francs en la matière, affichant des réserves sur la protection de la vie privée.
En ce qui concerne l'interdiction de la mendicité en rue, seulement 47 % des Wallons y sont favorables, contrairement à 62 % des Flamands.
Enfin, la question de l'élimination des véhicules les plus polluants dans les villes suscite des débats. À Bruxelles, le MR, le PS et les Engagés envisagent de repousser cette interdiction d'au moins deux ans. Les Wallons se montrent majoritairement opposés à cette mesure (63 %), tandis que les Bruxellois sont partagés, avec 53 % en faveur de l'interdiction.
Ces sujets de débat devraient continuer à animer la campagne électorale jusqu’au jour des élections.