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Valérie Glatigny (MR) veut une nouvelle évaluation en troisième primaire: "C'est un service qu'on rend à l'enfant"

Comment améliorer le niveau des élèves francophones ? Valérie Glatigny (MR), nouvelle ministre de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, a plusieurs pistes. Elle les a présentées sur le plateau du RTL info 19h.

Le niveau de la connaissance des élèves francophones est souvent pointé du doigt. Selon la vaste enquête internationale PISA, le niveau des élèves belges est en baisse. C'était en tout cas le cas en 2022, lorsque 2913 jeunes de 15 ans issus de 103 établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont pris part à l’évaluation.

Qu'est-ce que Valérie Glatigny compte faire, en tant que nouvelle ministre de l'Enseignement en FWB, pour améliorer le niveau des jeunes francophones ? "Il y a un enseignement en francophonie qui est jugé comme inégalitaire. Les tests PISA l'indiquent. Et donc ce qu'on veut, c'est, par exemple, avancer l'obligation d'inscription scolaire à 3 ans parce qu'on sait qu'il faut travailler le plus tôt possible sur une émancipation de nos enfants, de nos jeunes et une mise à niveau identique pour chacun. Cela a passe vraiment par cette inscription le plus tôt possible dans un processus scolaire", répond-elle à Luc Gilson dans le RTL info 19h.

Le Mouvement Réformateur veut aussi réformer le rythme de la journée scolaire, en l'allongeant "afin d’y intégrer, au sein de l’école, plus de remédiation et d’accompagnement pédagogique, mais aussi des activités extra-pédagogiques, notamment sportives et culturelles", précise le parti sur son site internet.

La ministre libérale veut également mettre en place une nouvelle évaluation certificative en troisième primaire, afin de s'assurer que l'enfant sait lire, écrire et compter : "L'idée c'est vraiment de pouvoir évaluer les compétences. Moi je pense que l'évaluation ce n'est pas une violence éducative. Au contraire, c'est un service qu'on rend à l'enfant, aux jeunes et aux étudiants aussi, de pouvoir détecter des lacunes, des difficultés. Et alors fondamental, il faudra évidemment offrir à cet élève une possibilité d'aide à la réussite", estime Valérie Glatigny.

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