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La guerre en Ukraine est à un tournant de son histoire. Actuellement, rien ne permet d’exclure un conflit plus large entre la Russie et les pays membres de l'Union européenne. Mais la Belgique serait-elle faire face à une éventuelle guerre ?
La réunion hier à Paris d’une dizaine de dirigeants européens l’a prouvé : rien ne permet d’exclure un conflit plus large entre la Russie, d’un côté, et des pays membres de l’Union Européenne, de l’autre.
Dans son édition de ce mardi, la DH révèle que l’armée belge évalue et prépare les hôpitaux à faire face à des attaques majeures, y compris des bombardements et des attaques de missiles sur le territoire belge. Cela intervient au moment où notre ministre de la Défense, Théo Francken, semble prêt à envoyer des militaires belges en Ukraine dans un cadre international.
La Belgique doit-elle vraiment se préparer à la guerre ?
Question subsidiaire : les sites stratégiques situés en Belgique sont-ils préparés à une attaque militaire ? Théoriquement oui, sachant que nous faisons partie de l'OTAN, et qu'au nom du principe de défense mutuelle, l'OTAN viendrait à notre rescousse.
Selon Alain De Nève de l'Institut royal supérieur de défense, une attaque militaire au sol avec une colonne de chars russes, est peu probable. Si attaque il y a, elle viendra plutôt du ciel, sous forme de frappe. Si cela se produit, l'OTAN est capable de détecter le tir via les radars et les satellites, et ensuite de maximiser les chances entre états membres d'intercepter les frappes.
L'OTAN prête à toute éventualité
Encore une fois, tout cela reste théorique. Sur papier, l'OTAN pourrait intercepter des frappes, mais il faut quand même savoir qu'il n'y a jamais 100% de chances que ça réussisse complètement.
Pour exemple, quand l'Iran a récemment frappé Israël, tous les missiles n'ont pas pu être interceptés, malgré le dôme de fer. Le risque de débris qui pourraient tomber de manière incontrôlée reste aussi important.
Le rôle de l'OTAN est de se tenir prête à toute éventualité, d'être à jour face à la menace et au contexte géostratégique, de dresser l'inventaire de ses capacités, état par état, afin de les coordonner pour réagir le plus efficacement.
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