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"Il vient avec quelques amis personnels": Tommy Scholtes dévoile les coulisses de la visite du pape en Belgique

À deux jours de la visite du pape François chez nous, le porte-parole des évêques de Belgique a donné quelques informations quant à cet événement.  

Olivier Schoonejans : Le pape François a confirmé son voyage, mais sera-t-il être adapté ou pas ? Puisqu'il était un peu grippé en début de semaine.

Tommy Scholtes : On a vu les images ce matin, il est en bonne forme sur la place Saint-Pierre pour l'audience, et donc confirmation officielle du voyage. Pas d'adaptation particulière, parce qu'en fait, on avait fait un programme relativement léger, au sens où il a une activité par demi-journée, et donc il a aussi du temps entre les moments de visite. Et puis, il n'y a pas non plus de grands repas et des choses comme ça, et donc, il se repose très vite.

O.S. : Que reste-t-il encore à régler, à un peu plus de 24 heures de son arrivée ?

T.S. : Toutes sortes de détails, c'est-à-dire des affaires de photocopieuses, d'impression de badges et de documents de presse, à organiser en dernière minute parce qu'on croyait qu'il y avait une photocopieuse à tel ou tel endroit. C'est beaucoup de choses de dernière minute. Et puis, se rendre compte aussi que certains disent qu'ils viennent à 50, et finalement ils veulent venir à 75, ou bien ils viennent à 35. Donc, il y a des places parfois qui se libèrent, et donc on veut remettre en route les quelques places qui se sont vidées, donc c'est une difficulté. Mais c'est du quotidien et c'est normal. Aussi la question de la sécurité, il y aura certainement du monde autour de la basilique, ou bien autour du stade du Haysel. Il faut organiser cela, et chaque étape de la visite du pape est un moment où il peut y avoir un petit souci organisationnel, mais tout le monde est de très bonne volonté et collabore magnifiquement.

O.S. : Qui gère les déplacements du pape, son accompagnement au quotidien ?

T.S. : Au plus proche, c'est la sécurité du Vatican. Donc, j'ai vu l'autre jour la délégation des gardes suisses et de la sécurité vaticane. Ils sont venus à 20. Mais en même temps, partout, il y a de la police fédérale ou de la police locale présente. Bien sûr, c'est la police fédérale ou la police communale qui est responsable, puisqu'on est en Belgique, mais comme c'est un chef d'État, on permet aussi à ce chef d'État d'avoir sa propre protection, et tout ça aussi travaille en excellente collaboration.

O.S. : Il se déplace avec combien de personnes ? Quelle est la taille de sa délégation ?

T.S. : Alors, la délégation du pape, c'est 30 personnes environ, c'est-à-dire quelques cardinaux, quelques-uns de la sécurité, quelques amis personnels aussi, dont quelques Belges, à qui il a proposé de l'accompagner en Belgique. Et alors évidemment il y a une partie secrétariat, il y a une partie médicale aussi, avec son médecin qui l'accompagne. Et donc, quand vous additionnez tout ce groupe, ça fait une trentaine de personnes. Et puis, il y a aussi la presse : 67 journalistes qui sont accrédités habituellement à Rome, qui accompagnent aussi.

O.S. : Les amis personnels belges, on parle de qui ?

T.S. : Alors on parle d'un père jésuite, Swinnen, qu'il a connu en son temps, quand il était en Argentine. Le pape François a eu une vie de simple jésuite, et de provincial jésuite après, avant de devenir évêque, et il est assez fidèle en amitié, semble-t-il.

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