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La colère gronde chez DéFI: le parti conteste "les fausses accusations" de faillite et envisage un dépôt de plainte

DéFI a démenti catégoriquement jeudi matin se trouver au bord de la faillite. Dans un communiqué de sa présidente Sophie Rohonyi, la formation amarante a annoncé jeudi matin qu'elle étudiait la possibilité de déposer plainte pour diffusion de "fausses informations" pouvant nuire à sa renommée, compte tenu du préjudice qui pourrait en subvenir.

Citant la Cour des comptes, la VRT et Sudinfo ont indiqué au cours des dernières heures que DéFi se trouvait au bord de la faillite. Selon ce parti, il s'agit d'une déduction hâtive de propos tenus mardi par l'expert au sein de la commission de contrôle des dépenses électorales et des comptes des partis politiques de la Chambre des représentants, Raymond Molle. Lors de l'installation de ladite commission, celui-ci "a porté de graves accusations concernant 'un parti politique qui serait en situation de quasi-faillite, d'insolvabilité et qui serait sous plan de redressement exigé par le Tribunal de l'Entreprise saisi du dossier'.

"S'il ne nomme pas DéFI dans son intervention, la VRT et Sudinfo se sont empressés de tirer la conclusion qu'il s'agit de DéFI, et ce, sans aucune vérification préalable de la véracité de l'information", a déploré la formation amarante. Il est de notoriété publique qu'à la suite des résultats des dernières élections, la situation financière du parti est compliquée.

Selon la présidente de DéFI, "elle n'est toutefois en rien préoccupante. Des mesures d'économie drastiques ont été prises dès le mois de juillet 2024". Le réviseur d'entreprise en charge de la vérification des comptes du parti, cité par Mme Rohonyi, a jugé "fausse" l'interprétation par l'expert Molle de la "situation" financière du parti. La procédure requise par le Code du Droit Économique et le Code des Sociétés et Associations bien été suivie par le parti. 

"Le réviseur d'entreprise n'a pas, comme le dit l'expert Molle, contacté le président du Tribunal de l'Entreprise. Il a envoyé des courriers aux Organes d'Administration des entités concernées et reçu une réponse de l'Organe d'Administration qu'il a jugée suffisante et adaptée. Ceci confirme que DéFI a bien pris les mesures de sauvegarde nécessaires", a souligné la formation amarante.

DéFI rappelle par ailleurs qu'il dispose toujours de revenus réguliers, d'une trésorerie et d'un patrimoine importants. "Il n'est donc nullement en danger de disparition et est, au contraire, en plein processus de refondation". "Il est difficile de ne pas voir dans ces propos calomnieux une tentative de déstabilisation du parti dans ces moments particulièrement difficiles. Il est d'ailleurs scandaleux qu'un expert désigné par le Parlement puisse proférer de tels sous-entendus au sein même du Palais de la Nation entachant par ses propos la réputation d'un parti politique, mais aussi de son député fédéral", a conclu le communiqué de DéFI.

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