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Les gouvernements wallon et communautaire ont dévoilé leur budget 2025, mettant en avant de nouvelles politiques tout en annonçant des économies à réaliser. Une présentation qui suscite des critiques, notamment de la part de Christie Morreale (PS) et Germain Mugemangango (PTB).
Les gouvernements wallon et communautaire ont présenté de concert leur budget 2025, marqué par le financement d'une série de politiques nouvelles mais aussi par des économies à réaliser. La cheffe de groupe du PS au parlement wallon, Christie Morreale, a réagi à cette annonce. "On n'a toujours aucune information sur comment ils vont atteindre l'équilibre d'ici 2029', dit-elle. "La présentation, c'était un budget en trompe-l'œil. Et faire un budget après les élections communales, c'est en soi un manque de transparence. Ca continue à rester flou. On ne sait pas comment ils vont faire les économies qu'ils annoncent."
Comment, selon elle, cela va-t-il impacter la population? "Ca ne va pas relancer la Wallonie. La Wallonie, elle a besoin d'emplois, elle a besoin d'économies. Et là-dessus, il y a eu zéro information. On n'a même pas prononcé une seule fois le mot emploi", dit-elle. "En termes économiques, à part dire qu'on allait couper dans les dépenses de secteur économique, on n'a pas dit comment on allait le redéployer. Qui va soutenir les travailleurs? Ça va les impacter comment ?"
Réaction du PTB
Le chef de groupe de l'extrême gauche au parlement wallon, Germain Mugemangango, a également réagit. "Quand ces gouvernements disent: 'pas de nouvelles taxes et on va préserver votre pouvoir d'achat', c'est un pur mensonge", rétorque-t-il. "Le gouvernement dit très clairement qu'il ne va pas poursuivre la gratuité des fournitures scolaires pour les élèves du primaire. C'est un nouveau coût pour les familles. Donc c'est évidemment un gouvernement qui va réellement s'attaquer aux familles. Par contre, ils sont très contents d'avoir économisé 3 petits millions d'euros sur leur cabinet. Sur les salaires des députés, des ministres, sur leurs privilèges, sur les pensions qui sont mises en veilleuse, sur les indemnités de départ, il n'y a pas d'économie. Donc finalement, le seul pouvoir d'achat qui va être réellement préservé, c'est le leur."