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Théo Francken et Georges-Louis Bouchez s'affrontent dans "Le Match" sur RTL tvi et RTL play. À quelques jours du scrutin, le mot confédéralisme est de plus en plus entendu lors des débats politiques, aujourd'hui encore. Mais que veut dire ce mot parfois un peu mystérieux ? Confédéralisme rime-t-il avec la fin de la Belgique ? Que veut réellement la N-VA ?
Théo Francken est très clair, dès le début du débat : "Ça ne signifie pas la fin de la Belgique", explique-t-il d'emblée. "La Belgique doit mieux fonctionner et devenir plus forte. C'est nécessaire pour avoir plus d'autonomie pour les états fédérés. La Flandre aura plus de pouvoir et la Wallonie et Bruxelles aussi", développe le député N-VA.
"Nous voulons responsabiliser les systèmes, par exemple sur le plan du travail, si une entité peut faire travailler beaucoup de gens, cette entité fédérée doit être compensée pour cela. Idem pour la santé, les pensions, la police, la justice", dévoile Théo Francken.
Nous n'allons pas chasser le roi
Il continue ensuite d'expliquer les tenants et aboutissants du système confédéraliste dont il rêve : "Nous ne voulons pas scinder l'armée, ni la diplomatie. Tout cela reste belge, bien sûr". Théo Francken rassure ensuite les royalistes : "Pour ceux qui aiment le roi, moi, je suis républicain, mais nous n'allons pas chasser le roi. La Belgique doit continuer d'exister. Les Diables Rouge, la royauté, le drapeau bien sûr", ironise-t-il en pointant le pin's belge porté par Georges-Louis Bouchez.
Un sujet polarisant
"Je comprends l'émotion qui tourne autour de cela, certainement du côté francophone, mais nous allons mieux collaborer en donnant plus de pouvoir aux entités fédérées. Voici l'explication didactique."
Un système qui pourrait avantager les Flamands, qui peinent à recruter des militaires au nord : "Ce n'est pas un peu ce qui vous arrange ?", demande Christophe Deborsu. "Ce sont les militaires wallons qui se battront pour vous", continue-t-il.
"Non, ce n'est pas ça, c'est juste absurde de dire que nous voulons une armée républicaine flamande. On doit garder ça au niveau belge. On aura encore besoin de notre armée, on aura besoin de la Défense. Qu'on parle le néerlandais ou le français, ça n'a pas d'importance, notre ennemi n'est pas dans la Belgique", rétorque-t-il.
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