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Une météo qui piège tout le monde, un test dans... les graviers: trois questions pour comprendre Gand-Wevelgem

C'est parti pour Gand-Wevelgem ! La semaine flandrienne se poursuit avec cette course réputée, qui regorge de difficultés. Pour la comprendre, nous avons posé 3 questions à Kevin Van Melsen, notre consultant du Peloton. 

Ce dimanche est un grand jour. Les classiques flandriennes se poursuivent avec les 250 kilomètres de Gand-Wevelgem. Une course généralement favorable aux sprinteurs, mais qui peut aussi réussir à des coureurs bien différents. Nous avons posé 3 questions à Kevin Van Melsen, notre consultant, pour mieux comprendre les enjeux et les difficultés de cette course.

Gand-Wevelgem, ça représente quoi ?

On commence en s'interrogeant sur ce qu'est vraiment Gand-Wevelgem. Organisée une semaine avant le mythique Tour des Flandres, la course est souvent utilisée comme tremplin préparatoir pour de nombreux coureurs ayant des ambitions pour le Ronde. "C'est quand même une grande classique", confirme Kevin Van Melsen. "C'est une occasion pour les coureurs qui n'ont pas pu faire vraiment beaucoup de courses cette année de faire une très longue distance avant le Tour des Flandres", détaille-t-il.

"C'est en général une classique plutôt dédiée aux sprinteurs, mais il y a certaines difficultés", rappelle-t-il tout de même. Notamment... la météo. "Le temps, cela donne parfois des éditions très très compliquées. Surtout avec le vent, qui va certainement jouer un rôle important aujourd'hui", précise-t-il. On se souvient notamment de l'édition 2015, marquée par des coureurs emportés par d'incroyables bourrasques et une pluie battante.

Kevin Van Melsen voit aussi les nombreuses ascensions, parfois piégeuses, et les secteurs pavés qui sont plus souvent composés de graviers comme des éléments intéressants pour préparer les futures grandes courses à venir. 

Des Belges peuvent-ils prétendre à la victoire ?

Deuxième élément intéressant, les chances belges, évidemment ! Kevin Van Melsen cite plusieurs hommes en forme et voit bien un de nos compatriotes aller chercher la victoire à Wevelgem, surtout en cas de sprint massif.

"Si c'est le cas, on a évidemment Philipsen, mais aussi Merlier, en fonction de sa récupération après la chute sur Bruges-La Panne", confirme notre consultant. Il cite aussi Jordi Meeus comme outsider en cas de sprint. "Nous avons aussi des coureurs en élection libre, comme Tim Wellens. Mais il y aura aussi Jonathan Milan et Mads Pedersen qui viendront compliquer tout cela", détaille-t-il, citant donc deux coureurs hors de nos frontières comme de sérieux candidats au sacre.

Quelle sera la clé de la course ?

Reste qu'il va falloir trouver un moyen de faire la différence pour tous ces candidats. Pour Kevin Van Melsen, cela pourrait se jouer dans des portions particulières, situées à environ 75 km de l'arrivée: les plugstreets. Ces zones pavées sont en réalité composées de terre et de graviers, ce qui les rend très piégeuses, surtout si la météo se dégrade.

Un petit cauchemar pour des coureurs. "Ce secteur gravier met beaucoup de nervosité et peut avoir un rôle à jouer", estime notre consultant, qui pense notamment à la Hill 63 et ses 2,1 km piégeux. Pour lui, c'est notamment là que certains coureurs arriveront à tirer leur épingle du jeu, avant de se diriger vers le Kemmelberg notamment. 

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