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La capitaine Michelle Struijk était comblée par la prestation de ses Red Panthers contre le Japon (3-0) mercredi à Colombes. Ce troisième succès en autant de matchs du tournoi olympique de hockey a permis à la Belgique de valider son strapontin pour les quarts de finale des Jeux de Paris.
Devenue internationale à l'automne 2016, Michelle Struijk a expliqué comment la douloureuse non-qualification pour les Jeux 2020 avait malgré tout servi de tremplin à toute une génération. "Nous aurions dû être à Tokyo mais c'est compliqué de se qualifier pour les JO. Depuis lors, nous avons travaillé encore plus dur pour améliorer plusieurs facettes de notre jeu. On a grandi tactiquement, techniquement et physiquement afin de rivaliser avec les meilleures", a-t-elle expliqué.
"La fédération met tout en œuvre pour que l'on puisse s'entraîner du mieux possible. Notre centre national nous facilite vraiment les choses. Nous n'avons qu'une préoccupation : venir et donner le meilleur. C'est déterminant", a ajouté Struijk, 124 apparitions internationales au compteur.
La joueuse de La Gantoise espère que les Panthers imiteront la trajectoire des Lions. "Si vous regardez leur histoire, nous faisons ce qu'ils ont fait auparavant. Ce sont des exemples pour nous, une source d'inspiration. En espérant pouvoir rentrer à la maison avec une médaille."
Satisfaite des prestations belges jusqu'ici, Michelle Struijk a évoqué le match de vendredi contre les Pays-Bas, forteresse imprenable du hockey féminin depuis dix ans. "Ce sont simplement les meilleures mais on s'en approche petit à petit. Je pense que toutes les équipes présentes ici veulent les battre. C'est super de pouvoir s'y frotter, ça permet d'évaluer notre niveau. Si vous voulez être au sommet, il faut pouvoir battre tout le monde", a terminé Struijk, qui a participé à l'historique victoire des Panthers face aux Néerlandaises, fin juin en Pro League (1-2).
