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Les Belgian Cats se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi de basket féminin des Jeux Olympiques en dominant l'Espagne, 79-66 à l'Arena de Bercy mercredi. Les championnes d'Europe ont laissé encore moins de chance aux Espagnoles que lors de la finale de l'Euro il y a un an à Ljubljana, grâce notamment, à une très bonne entame de match.
"C'est important pour nous de bien commencer. On peut alors imprimer notre rythme et cela nous convient bien", a analysé Antonia Delaere. "C'est ce qui nous avait manqué contre l'Allemagne et c'est ce que l'on a retenu comme leçon. Contre l'Espagne, même si on était 10-15 points devant, on voulait toujours plus. À la mi-temps aussi, on s'est dit qu'on repartait de zéro. Ce n'était pas top à la reprise, ni pour nous, ni pour l'Espagne, mais on marque en premier. Ce qui nous permet de remettre notre rythme et de rentrer nos shoots. C'était chouette à jouer. Vingt-points, à la fois c'est beaucoup, mais contre l'Espagne, on sait aussi que ce n'est jamais fini".
De fait, l'Espagne est revenue à -11 à 4 minutes de la fin. "C'est un point à améliorer. Il faut continuer à développer notre jeu, mais c'est passé", s'est réjoui l'arrière anversoise (13 points, 5 assists), auteure d'un gros travail entre les lignes.
L'Espagne avait choisi de naturaliser une joueuse américaine (Megan Gustafson) pour ces JO. Ce qui ajoutait à la fierté d'Antonio Delaere de l'avoir emporté. "Je suis très fière que nous, Belgique, on joue avec douze Belges. Sur les huit équipes en quarts, nous sommes les seules européennes à ne pas jouer avec une naturalisée. On joue notre jeu. Gustafson est une joueuse magnifique, mais l'Espagne a normalement un jeu rapide aussi, ce qu'elle a un peu perdu peut-être. Mais c'est leur problème."